Publié dans Société

Transport urbain - Les taxis-motos désormais autorisés

Publié le vendredi, 30 septembre 2022

27 conseillers municipaux ont voté « oui ». L'exploitation des deux-roues au titre de moyens de transport public au sein de la ville d'Antananarivo a été votée par le Conseil municipal, hier lors d'une session. Dans le cadre de la continuité de l'accomplissement du « Veliranon'Iarivo », dont la lutte contre la corruption et le désengorgement de la circulation au sein de la Capitale, la Direction du transport et de la mobilité urbaine (DMTU) ne cesse de travailler sur des projets permettant à la Commune urbaine d'Antananarivo d'améliorer le quotidien des citoyens, tout en restant dans le cadre légal.

En prenant conscience de l'insistance des conducteurs de véhicules à deux roues pour exercer légalement et librement dans le monde du transport urbain, ce sujet a été soumis pour la troisième fois à l'ordre du jour du Conseil municipal. « Si l'exercice des taxis-vélos, des cyclos-pousses et des tricycles comme moyens de transport des personnes a été formellement interdit dans la Circonscription d'Antananarivo, celui des taxis-motos dont le nombre ne cesse de s'accroître, de jour en jour, crée actuellement un nouveau débat sur le nouveau mode de transport des personnes », poursuit-il. Cependant, une étude de faisabilité ou de rejet définitif de leur projet dans la ville d'Antananarivo est requise, soutient le communiqué de la Direction de la CUA. 

Comme une disposition légale ou règlementaire n'interdit ni autorise ce nouveau mode de transport, et au vu de la dernière délibération du Conseil municipal, la DMTU estime judicieux à ce que le Conseil délibère sur ce qu'il entend par la non-approbation et tienne compte des actions à mener par l'Exécutif, avec les sanctions y afférentes.

Anatra R.

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Editorial

  • Vulgaire face-à-face
    C’est encore loin, très loin le « renouveau » ou « refondation », c’est selon. Annoncé avec tam-tam sur les stations de radio et de télévision nationales ou même privées, le face-à-face entre le Gouvernement et les députés de l’Assemblée nationale devait avoir lieu le lundi 17 novembre. En réalité, cinq membres du Gouvernement ont été convoqués par les élus du peuple à savoir les ministres des Travaux publics, de la Santé publique, de l’Education nationale, de l’Energie et des Hydrocarbures, de l’Eau, de l’Hygiène et de l’Assainissement et de la Décentralisation. En tout, six départements clés autour desquels s’articule le bon déroulement du quotidien du peuple. Jusque-là, rien de répréhensible ni d’objection ! C’est un droit constitutionnel prévu par la loi fondamentale que les représentants du peuple « convoquent » des membres de l’Exécutif et cela afin de rendre compte des stratégies que lesdits ministres convoqués entendent entreprendre afin…

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