Publié dans Société

Insécurité à Ankadimbahoaka - Un gang prend d’assaut une entreprise

Publié le lundi, 17 octobre 2022


Vers 2h du matin hier, un gang composé de 8 hommes, a cherché à attaquer une entreprise sise dans le quartier d’Ankambahoaka mais nous avons expressément  omis de citer le nom, ni la nature de ses activités.  Mais le manège des bandits n’aurait pas échappé à des témoins, qui ont rapidement informé la police. De toute façon, tous les suspects ont été tous arrêtés grâce à la rapidité des Forces de l’ordre pour intervenir,  précisément les éléments du commissariat central de Tanjombato, sitôt après l’alerte. Ces bandits ont entre 22 ans et 37 ans.
D’après un renseignement, les assaillants ont escaladé le mur d’enceinte de ladite société tout en forçant les verrous des portes d’accès dans le local. Sans tarder une minute, la police y a alors dépêché son équipe. A l’arrivée des agents des Forces de l’ordre à l’endroits, ils ont effectivement surpris les huit suspects qui étaient encore en plein effort pour s’acharner  pour faire irruption  et voler à l’intérieur de ladite entreprise.
Côté assaillants, c’était donc la surprise totale. Ils étaient faits littéralement comme des rats et ne pouvaient que se rendre, malgré eux,  à la police, ne lui offrant alors aucune résistance.
Mis à part ce coup de filet matinal, les équipements avec lesquels les cambrioleurs s’étaient servi pour leur méfait, ont été confisqués. Contrairement à d’autres gangs qui frappent dans la capitale, les membres celui qui venait d’être arrêté hier matin, n’ont pas d’armes à feu. En revanche, la police leur a confisqué toute une palette d’outils qui leur aurait dû être indispensables pour cambrioler le local : des tournevis, des pinces et autres clés, des trousseaux de clé, mais aussi une paire de gants de chantier. Mais les cadenas des portes que les bandits ont fractionnés figurent aussi dans la liste des objets saisis. Sitôt la procédure de l’arrestation terminés, les huit suspects ont été emmenés au bureau de la police pour y être interrogés. Mais l’enquête sur cette affaire n’est pas pour autant close.
Franck R.
 

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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