Publié dans Société

Inondation dans la ville d'Antananarivo - Une responsabilité partagée entre la CUA et la population

Publié le vendredi, 04 novembre 2022

La saison des pluies ne fait que commencer. Cependant, la Capitale souffre déjà à cause de la montée des eaux. A cause de la dégradation de l'environnement et des feux de brousse, la pluie diluvienne - sans parler des grêles - engendre plusieurs dégâts comme l'inondation et la destruction des infrastructures urbaines. 

 

Afin de protéger la ville d'une inondation, la Commune urbaine d'Antananarivo a mobilisé ses éléments pour nettoyer et entretenir les canaux d'évacuation d'eau. Ainsi, une opération HIMO ou haute intensité de main-d'œuvre a été lancée afin de renforcer les infrastructures. D'après le maire, Naina Andriantsitohaina, cette opération de nettoyage se fait régulièrement et est renforcée durant la période des pluies. « A travers le projet HIMO, on fournit des emplois aux habitants qui en ont besoin et en même temps, on assure le curage des canaux d'évacuation d'eau. La CUA fournit tous les matériels nécessaires ainsi que les équipements de protection individuelle comme les combinaisons et les gants pour que ces gens puissent faire leur travail décemment et correctement ».

Pourtant, cet assainissement ne fait que diminuer partiellement les impacts de la pluie dans la Capitale. Une grande part de responsabilité revient à chaque citoyen. 

Le maire de sensibiliser la population sur la propreté et le respect des infrastructures. « L'administration communale déploie tous ses efforts pour protéger la ville. Mais rappelez-vous que le fait de garder les canaux d'évacuation propres tous les jours est le meilleur moyen de prévenir les inondations. Et cela dépend de chacun », soutient-il. 

En rappel, la saison des pluies ne prendra fin qu'au mois d'avril 2023. Outre les problèmes d'évacuation d'eau et les canaux bouchés, l'incivisme est à l'origine des inondations dans la Capitale. Les canaux sont obstrués par des bouteilles et sachets en plastique. De nombreux quartiers se trouvent déjà sous l'eau. A chaque orage, plusieurs rues de la Capitale sont inondées, engendrant ainsi des bouchons interminables. Parfois, l'eau monte jusqu'aux genoux dans des endroits comme Andravoahangy, Ambodivona, Besarety et Behoririka. 

 

Anatra R.

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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