Publié dans Société

Travaux de réhabilitation des routes - Contrôles stricts de la qualité et de la pérennité

Publié le lundi, 07 novembre 2022

Une exigence du Président de la République Andry Rajoelina. Le Chef de l'Etat ordonne le respect des normes de qualité et de durabilité des infrastructures, y compris celles routières. En fait, certaines routes réhabilitées ne sont pas conformes aux normes internationales requises. C'est le cas de la « route du cratère » à Nosy Be, dont les travaux de réhabilitation sont à refaire. Pour sa part, le Laboratoire national des travaux publics et du bâtiment (LNTPB) s'assure des contrôles stricts des chantiers routiers.

Cela depuis les matériaux de construction utilisés jusqu'à la finalisation des travaux, en passant par la couche de fondation et la réception géotechnique, à en croire Anja Ratsimamitaka, chef de laboratoire. « En cas d'erreurs, de qualité qui laisse à désirer ou de non-respect des normes, nous adressons directement une lettre incluant des consignes à l'entreprise pour reprendre les travaux. Des cas pareils se sont déjà produits, notamment suite au non-respect de l'épaisseur dans la couche de base », confirme cet expert. Outre les matériels utilisés pour les essais « in situ », le LNTPB effectue également des prélèvements pour les vérifications auprès du laboratoire, selon les informations recueillies. 

Avancement sur la RN 7

Les travaux de réhabilitation sur la route nationale n° 7 (RN 7) sont entrepris sous contrôles rigoureux du LNTPB en ce moment. Le chantier en cours sur une portion de 20 km à Antsirabe, depuis le PK 165 jusqu'au PK 145, en fait partie. « Les travaux se déroulent actuellement entre le PK 153 jusqu'au PK 145, avec 3 points difficiles. Plus de la moitié des travaux sont achevés, plus précisément un avancement général de 55 % », fait part Vita Botsy Thierry, directeur technique au sein de « Magic Construction », en charge du chantier. Les travaux engendrent des démolitions afin d'avoir des infrastructures pérennes et de qualité. Les marchands des fruits de saison à l'entrée d'Antsirabe en sont touchés. 

« Cela fait deux ans que cette route se trouve dans un piteux état. Cette situation a impacté sur notre marché puisque les automobilistes et voyageurs des taxis-brousse ne s'arrêtent plus ici », confie Fanja R., commerçante. « Les travaux de réhabilitation entrepris ces derniers temps dérangent mais nous espérons que cela en vaut la peine », ajoute Feno A., un autre commerçant.

Faut-il rappeler qu'une partie de ce projet routier a été mis en œuvre avant l'accueil de la JMJ Mada 4, en septembre dernier à Antsirabe. Les travaux entrepris en zones périphériques seront achevés d'ci le mois de décembre…

 

Recueillis par Patricia Ramavonirina

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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