Publié dans Société

Association de malfaiteurs - L'ex-député de Mahabo à Tsiafahy

Publié le dimanche, 27 novembre 2022

Après plusieurs semaines de cavale, l'ancien député de Mahabo a été finalement fixé sur son sort. Car après son déferrement au Parquet du Tribunal d'Anosy, et son audition par le doyen des juges d'instruction, tard dans la soirée du vendredi dernier, l'ex-député Leva a été immédiatement placé sous mandat de dépôt à la prison de Tsiafahy pour association de malfaiteurs, selon une source auprès d'un service de la Gendarmerie du Toby Ratsimandrava.

Mais son arrestation du vendredi soir dernier avait été musclée. D'après des sources concordantes, l'ex-député Leva avait été dans un hôpital privé du quartier de Tsiadana. Des témoins ont pu filmer la scène de son arrestation où le concerné serait alité sur une civière et encore sous sérum.

Effectivement, le centre de soins dans lequel il s’est trouvé a grouillé de gendarmes et de véhicules 4x4 appartenant à cette force. Même le procureur de Morondava s'était personnellement déplacé sur place pour le même dessein.

Mais avant que l'affaire ne soit arrivée à ce stade, rappelons d'abord que l'ex-député de Mahabo avait été arrêté par des hommes de la section de recherche criminelle de la Gendarmerie, tôt le matin du dimanche 20 novembre à Mahabo même.

Plus d'un mois voire deux mois auparavant, l'ancien député de Mahabo avait été arrêté sur place, et pour la première fois, après qu'il s'était enfui de la Capitale. Rapidement, il était déféré au Parquet de Morondava pour répondre de ses actes, entre autres association de malfaiteurs, vol de bovidés ou encore d'homicide.

Mais le jour de son déferrement, il a réussi à prendre à nouveau la fuite. A l'explication, sa mère, également députée, l'y avait ramené en voiture. Mais juste au moment où son tour d'être convoqué par le Parquet a sonné, cette voiture a précipitamment quitté l'endroit pour foncer vers une destination inconnue. Depuis lors, les autorités ont perdu la trace du fugitif malgré leur acharnement pour lui mettre la main dessus coûte que coûte. Le concerné avait été alors frappé d'un avis de recherche. Entre-temps, la mère de l'ancien député Leva s'était battue bec et ongles pour défendre sa progéniture. Lors d'un journal télévisé d'une chaîne privée locale, elle a même juré de ne jamais livrer son fils aux Forces de l'ordre sous prétexte que ce dernier n'aurait jamais fait partie d'une quelconque association de malfaiteurs, encore moins d'avoir fait une quelconque menace, encore moins de détention illégale d'arme, bref toutes les accusations dont ses victimes accusent l'ancien parlementaire de Mahabo.

 

Franck R.

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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