Publié dans Société

Réchauffement climatique - Utiliser les appareils reconditionnés

Publié le mardi, 06 décembre 2022


L’émission de gaz carbonique est l’un des facteurs favorisant le réchauffement de la planète. La réduction de l’émission de CO2 sera l’un des enjeux majeurs de ce siècle si l’on veut renverser la vapeur. A cet effet, il faudra changer notre façon de consommer les produits électroniques, en particulier les Smartphones et les ordinateurs.
Avec plus de 50 millions de tonnes produits en 2019, soit plus de 6 tonnes de déchets électroniques produits par heure, nos anciens équipements « tech » constituent une source majeure de déchets dans le monde. On devrait atteindre 74 millions de tonnes de déchets électriques et électroniques (DEEE) en 2030.
Ainsi, à Madagascar, le projet « Net Zéro Carbone » a été lancé hier par Orange Madagascar. Il consiste à atteindre l’émission nulle de gaz à effet de serre d’ici 2040. Pour cela, le recyclage et la réutilisation de matériels informatiques et électroniques seront mis en avant.
En effet, en utilisant le système dit « économie circulaire », la réutilisation de vieux matériels toujours opérationnels aura des impacts positifs palpables d’ici 3 ans. Le recyclage va diminuer la consommation en matière électronique et d’empreinte carbone servant à la fabrication de nouveaux équipements.
Les Smartphones reconditionnés sont déjà mis en vente à Madagascar. Leurs prix très bas sont d’ailleurs très attractifs. Les premiers résultats de cette initiative sont attendus dès 2025. Il s'agit de réduire les émissions directes et indirectes de carbone à travers le numérique.
Le plastique, dérivé des carburants fossiles, est un composant important des appareils électroniques et électroménagers, avec les conséquences que l'on connaît sur l'environnement. Un Smartphone est composé d’environ 40 % de plastique, souvent mélangé à d’autres produits chimiques, ce qui ne le rend qu’en partie recyclable. Le reconditionnement n’est certes pas infaillible, mais la production d’un nouvel appareil produit 5 fois d’émission de carbone par rapport à ce procédé.
Les conséquences de la production de ces objets sur les réserves d’eau douce sont aussi désastreuses. En effet, il faut en moyenne 1.000 litres d’eau douce pour produire un téléphone et 1.500 litres pour produire un ordinateur. Des quantités non négligeables dans un contexte d’aggravation du stress hydrique dans de nombreuses Régions du monde.
Le groupe Orange affirme aussi que 55 % des énergies qu’il consomme viennent des sources renouvelables, a expliqué le directeur général d'Orange Madagascar. Ce dernier a ajouté que « la fonctionnalité Green permet aussi d'optimiser la consommation en fonction de l'usage de ce système. En outre, le groupe contribue également au développement des écosystèmes sol-plante-océan comme la plantation des mangroves qui assurent activement l'absorption du CO2 ».
Nikki Razaf

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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