Publié dans Société

Réhabilitation de la RN 23 - Marolambo sort de son isolement !

Publié le mardi, 13 décembre 2022



Impraticable depuis des années. La route nationale n° 23 (RN 23) reliant Mahanoro et Marolambo fait actuellement l’objet de travaux de réhabilitation d’envergure. Cela fait partie de la concrétisation des promesses présidentielles, à en croire le ministre des Travaux publics (MTP), Jerry Hatrefindrazana. « Marolambo était isolé depuis des années à cause de l’état catastrophique, voire l’inaccessibilité de la RN 23. Ainsi, la réouverture de la route constitue une priorité pour désenclaver ce District », précise le ministre de tutelle. Un tronçon de plus de 80 km est actuellement ouvert à la circulation, dont 40 km déjà terrassés, sortant ce District de la Région d’Atsinanana de son isolement. « Cette route nationale sera accessible aux véhicules d’ici 3 à 4 mois. Les travaux, assurés par une entreprise compétente, avancent », ajoute le numéro un du MTP. Outre le terrassement, la mise en place de structures pérennes pour éviter une éventuelle coupure de la route durant la saison des pluies figure parmi les travaux en cours. La construction de radiers ou encore un système d’évacuation d’eau en font partie. Des tronçons de route seront bétonnés, d’autres bitumés et certains en pavé, selon l’état et le type du sol. Les travaux de remise en état préalable vont toucher 132 km de route.
Deux semaines de trajet
Un salut pour les riverains et les usagers. La réhabilitation effective de la RN 23 soulage les habitants de Mahanoro et de Marolambo. Ils pourront prochainement acheminer les produits agricoles, notamment le girofle, le café, la banane, le litchi et le poivre. Ils pourront également se déplacer plus facilement d’une localité à une autre, en développant leurs activités. « Auparavant, il nous a fallu deux semaines pour aller à Mahanoro depuis Marolambo, à cause de l’état piteux de la route, surtout du côté d’Ambinanindrano et d’Ambodivoangy. Les patinages et les pannes y sont courants à cause des chaussées boueuses et glissantes. Les transporteurs ne cessent de s’en plaindre, pour au final jeter l’éponge. Avec les travaux entrepris et l’ouverture d’un tronçon conséquent, l’axe Ambinanindrano - Mahanoro se fait désormais en un jour ou deux », nous confie un usager. « Auparavant, aucun taxi-brousse ne dessert cet axe à cause de son inaccessibilité. Du coup, on s’est déplacé à moto avec un tarif d’un million d’ariary aller-retour. Les frais de transport des marchandises étant de 1.500 ariary le kg. Mais cette époque est désormais révolue avec la réhabilitation de la route. Les tarifs seront revus à la baisse », ajoute une riveraine, ravie du désenclavement en marche.
Pour information, bon nombre d’entreprises ont renoncé au chantier d’envergure et complexe de la RN 23 à cause de divers obstacles, que ce soit technique, logistique ou autres. L’entreprise MAGIC s’en charge depuis septembre dernier jusqu’à l’année prochaine…
Recueillis par Patricia Ramavonirina

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Editorial

  • Signal fort (III) 
    Jean louis Andriamifidy bouscule ! Le président du Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) secoue le « système établi » afin d’éveiller la conscience et l’âme des premiers responsables dont en premier lieu les parlementaires notamment ceux de Tsimbazaza pour enfin mettre le holà à la corruption et l’impunité. Sur ce point, le président du CSI ne s’est pas trompé d’adresse. Il sait très bien à quelle porte frapper. Jean Louis Andriamifidy, président du CSI, en chair et en os, se présente devant les députés à la tribune de l’Assemblée nationale, leur demandant de prendre leurs responsabilités devant la nation. Concernant la lutte contre la corruption, il ne fallait jamais méconnaître qu’il existe deux catégories de corruption c’est-à-dire deux types de corrupteurs : le commun des mortels, les menus fretins et les membres du pouvoir à savoir élus parlementaires, anciens ministres ou en exercice, chefs d’institution anciens ou en…

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