Publié dans Société

Kidnappings - 11 cas enregistrés, 27 suspects éliminés

Publié le mercredi, 21 décembre 2022

Depuis janvier dernier, on a enregistré 11 cas de kidnapping, touchant essentiellement des jeunes filles de la Capitale. Nous reviendrons encore là-dessus. Mais dans un récent rapport de la Police, certains faits se sont aussi déroulés dans les Régions telles que Betsiboka, Analamanga, Menabe ou encore Alaotra-Mangoro. Depuis, les Forces de l’ordre ont ouvert une enquête. Hormis l’absence de résultat, du moins concernant l’arrestation de suspect en ce qui concerne les kidnappings de jeunes filles de la Capitale, la situation était différente dans les Régions.

L’enquête qui y était menée, a permis d’arrêter 1290 personnes, et surtout l’élimination de 27 individus impliqués, directement ou indirectement, dans des kidnappings survenus notamment dans le District d’Anjozorobe, celui de Mahabo et d’autres villes du Sud-ouest où les enfants albinos figurent surtout dans la liste des victimes. Enfin de Tsaratanàna où la bande du tristement célèbre chef de gang Del kely continue de sévir encore, entre autres exemples, et ce, en dépit de la répression policière.

Mais revenons sur les rapts survenus dans la Capitale. En juin dernier, on a assisté à une explosion infernale de kidnappings de jeunes filles, soit 8 cas. A l’époque, le phénomène a alors provoqué une véritable psychose lorsque, durant une semaine, et presque sans interruption, des filles ont été enlevées dans différents quartiers d’Antananarivo.

A un intervalle de quelques heures, trois jeunes filles ont été ainsi kidnappées à Ambanidia, à Ankadifotsy et à Ampefiloha. Mais un autre cas a été aussi enregistré à Moramanga. D’ailleurs, le phénomène aurait démarré dans cette ville de l’Alaotra-Mangoro. Bien que les victimes aient pu être par la suite retrouvées, les parents et les enquêteurs ont été ébranlés sinon abasourdis. A l’époque, la psychose était telle que le ministre de la Sécurité publique, Fanomezantsoa Rodelys était sorti de ses gonds. Il a alors parlé de réunir des preuves pour confirmer que ces kidnappings seraient le fait d’un réseau nébuleux dont le mobile reste toujours inconnu. Car le dénominateur commun à ces faits de kidnapping, c’est que les victimes, en retrouvant la liberté, semblaient être choquées et ont perdu la mémoire si elles ne paraissaient n’être pas en possession de leurs facultés d’agir, de s’exprimer, bref totalement comme si elles avaient été sous l’effet de la drogue.

Cette affaire a vraiment secoué les habitants de la Capitale, et même ceux du pays en général. Le fait que des individus à l’intention malveillante s’étaient amusés à appeler le numéro vert de la Police, avec 80 appels téléphoniques répertoriés, mais qui n’étaient en majorité que des racontars, a compliqué la tâche des enquêteurs à l’époque. Enfin, 2022 n’a pas vu se produire des fait majeurs de kidnapping touchant les membres de la communauté indopakistanaise, du moins dans la Capitale.

 

Franck R.

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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