Publié dans Société

Vol de la recette d’une station-service - Un pompiste recherché

Publié le mardi, 27 décembre 2022


Il s’est enfui avec la recette de la station-service Shell où il travaille à Arivonimamo, soit un montant de 22 millions ariary, sans parler de ses dettes personnelles.Il, c’est Hajason Andry Andriarimanana dit Andry, ou encore Haja, ce jeune pompiste de 19 ans dont on n’a pas vu trace de lui, depuis. En réalité, il a dû reprendre son travail, son binôme et lui, lundi dernier, car le concerné a obtenu un congé le week-end de Noël dernier, selon une responsable de cette station-service.
Le suspect aurait pu profiter de la situation pour voler cette somme puisqu’il n’y avait pas eu une comptabilité ou arrêt de compte, le week-end dernier à l’endroit. Néanmoins, la Police soumet actuellement un autre suspect à un interrogatoire, le deuxième serait en cavale. En cause, des témoins affirment avoir vu ces deux derniers en compagnie de Haja, dimanche dernier. Du coup, les enquêteurs, pour peaufiner leur recherche, sont donc dans le devoir d’attendre à ce que le second suspect soit entre leurs mains. Le problème, c’est que les versions de ces suspects sont tellement différentes.
Nul n’a su ce que ce jeune pompiste était capable de faire. Il a d’abord travaillé dans une société de communication avant qu’il n’intègre la station Shell, il y a un an de cela. « C’est un jeune issu d’une famille modeste où la mère vend des articles de friperie. Récemment, Haja m’a demandé de le loger dans les locaux de la station lorsque c’est son tour de travail sous prétexte que ses parents lui soutirent son argent à la maison. J’ai accepté sa proposition. Or, voilà ce qu’il m’a fait», explique notre interlocutrice. A cette dernière d’ajouter encore que cela fait maintenant la deuxième fois qu’elle s’est fait voler de cette façon. En effet, un autre pompiste qui était sous son autorité lui a volé 20 millions d’ariary. Enfin, ce dernier doit rembourser cette somme à petit échelon, et même si cela va prendre des décennies jusqu’à ce qu’il honore définitivement sa dette.
Franck R.

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Editorial

  • Opération délicate
    Le faux et l’usage de faux envahissent l’Administration, grand « A » s’il vous plaît, à savoir le domaine général qui englobe tous les secteurs d’activités de l’Etat ou de la République. Faux et usages de faux, du jargon populaire « fosika », faux diplômes ou certificats de fin d’étude gangrènent presque tous les Corps de métier de l’Administration entre autres les départements clés comme l’Enseignement supérieur, l’Education nationale, la Justice, la Régie financière, les Forces de défense et de la sécurité (FDS), etc. Les concours d’entrée dans l’administration publique sont infestés de faux dossiers. Des diplômes de Baccalauréat, de Licence, de Master I ou II se trouvent les plus menacés. Il y a eu même certains de faux diplômes de Doctorat !

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