Publié dans Société

Agro-écologie - Production encourageante dans les Régions arides

Publié le lundi, 09 janvier 2023


Le climat désertique de certaines régions de la pointe sud de Madagascar ne permet pas d’avoir les conditions nécessaires pour développer l’agriculture. Cela est aussi amplifié par l’avancée de la désertification à cause de la destruction de l’environnement qui ne permet pas l’autosuffisance alimentaire et l’existence de la famine ou « kere » de manière chronique. Cependant, une lueur d’espoir est en vue afin d’atteindre l’autosuffisance alimentaire pour les populations de ces zones arides avec l’application effective de l’agroécologie. Ce dernier  désigne l’ensemble des techniques visant à pratiquer une agriculture plus respectueuse de l’environnement et des spécificités écologiques.
Les verdures renaissent peu à peu grâce à ce système. Les champs produisent de quoi nourrir la population locale. Grace au Programme DEFIS, l’agroécologie a, cette année, permis la récolte d’arachide, de manioc, de patate douce de crotanaria, de bracharia, d’acacia, et de moringa. Ce sont toutes des plantes à haut apport énergétique et qui ne fatiguent pas le sol. Les autres, à l’instar de l’acacia, servent au bois de chauffe ou la cuisson. Le « cactus inerme » est aussi en phase de gagner du terrain. C’est une plante qui sert surtout à l’alimentation du bétail comme le zébu et les chèvres.
En outre, la pratique de l’agroécologie respecte l’environnement et permet d’atténuer les effets et impacts du changement climatique sur les cultures. En effet, l’agroécologie se caractérise par une conception globale des systèmes de production agro-alimentaire. Elle s’appuie sur les fonctionnalités naturelles des écosystèmes pour les amplifier, de manière à limiter au maximum les pressions sur l’environnement et à préserver sa capacité de renouvellement.
En replaçant l’humain au cœur des écosystèmes, l’agroécologie, selon Terre & Humanisme apporte, « un ensemble de clés pour réussir ensemble la transition. Son objet ne consiste pas uniquement à prendre soin du sol, de la plante, de l’animal ou de l’être humain, mais aussi à considérer l’ensemble des éléments de l’écosystème et des systèmes sociaux et à veiller à la qualité de leurs interrelations ».
Ce système sera adapté dans la plupart des régions qui ont des difficultés de production agricole à cause de la nature du sol et du climat local et permettra en partie d’éliminer progressivement la sous-production. Un pays qui vise un développement durable est un pays qui a une population autonome en matière d’alimentation et de nourriture.

Nikki Razaf



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Editorial

  • Le plus dur reste à faire !
    Désormais, le navire Madagasikara a de nouveaux dirigeants à compter d’hier vendredi 17 octobre 2025. Evidemment, cette présence massive des chefs de mission diplomatique au siège de la Haute Cour constitutionnelle à Ambohidahy suffit à clarifier la position de la communauté internationale qui, en fait, cautionne cette investiture. Et maintenant, tous les regards se fixent vers l’avenir de la Grande île. Pour les nouveaux tenants du pouvoir, le plus dur reste à faire ! L’assistance composée d’invités de marque, des civils et militaires et des représentants de la communauté internationale a été prise pour témoins des engagements tenus par le Chef de l’Etat fraîchement investi. La Nation toute entière qui a suivi la cérémonie d’investiture retransmise en direct sur les deux chaînes nationales (RNM et TVM) prend note aussi des dits engagements. Un défi de Titan que les nouveaux maîtres du régime ne doivent jamais pris à la légère.

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