Publié dans Société

Transport en commun - Une mise à jour du cahier des charges des bus sollicitée

Publié le lundi, 30 janvier 2023

Un changement. Le cahier des charges des « taxis-be » n'est plus adapté à la situation actuelle, selon les représentants de l'association des transporteurs, l'Union des coopératives de transport en commun (UCTU) et l'association « Fitaterana mirindra ho an'Antananarivo » (FMA). C'était lors de leur rencontre avec le maire de la Commune urbaine d'Antananarivo, Naina Andriantsitohaina et ses collègues, la semaine dernière. D'après les transporteurs, plusieurs projets sont déjà effectués afin d'améliorer le service du transport en commun dans la Capitale.

« Au cours de l'année 2022, des réalisations ont été accomplies telles que la lutte contre la fraude et la corruption, le retour de la visite de conformité. Cependant, il reste encore beaucoup à faire », indique leur porte-parole. Il s'agit entre autres des heures de travail, les sanctions,… Ces transporteurs d'avancer ainsi qu'ils suivent et acceptent les instructions de la CUA pour le bien de la population et celui du transport dans la Capitale. 

En contrepartie, les transporteurs sollicitent la Municipalité de la ville d'Antananarivo afin que celle-ci leur remette un certificat ou une distinction honorifique en guise de reconnaissance pour les transporteurs qui ont servi le peuple durant plusieurs années. De plus, les propriétaires des véhicules et les coopératives souhaitent un compromis entre les deux parties pour que chacun ne subisse pas une perte. 

De leur côté, les dirigeants de l'association des taxis-motos ou VMTM sont également venus rendre visite au maire d'Antananarivo dans le cadre de la nouvelle année. Ils l'ont remercié pour son accompagnement conceptuel durant l'année 2022. Le maire d'avancer que l'intégration des taxis-motos en tant que véhicules de transport en commun n'est que la première étape. D'autres étapes devront être franchies comme la mise en place d'un statut réglementaire et la délivrance d'une licence afin de pouvoir exercer dans la légalité. 

 

Anatra R. 

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Editorial

  • Visite d’Etat
    Le pays s’apprête à accueillir une visite d’Etat. Dans une ambiance effervescente, la Grande île se prépare à recevoir sur le sol malagasy, en visite d’Etat, le Président français Emmanuel Macron le 23 avril. Ce sera le 5ème voyage officiel d’un Chef d’Etat français à Madagasikara mais il s’agit cette fois-ci d’une visite d’Etat. On entend par « visite d’Etat, un voyage officiel d’un Chef d’Etat souverain dans un pays souverain suite à l’invitation officielle du Chef d’Etat d’un pays souverain. C’est le plus haut niveau protocolaire d’un voyage officiel qu’effectue un Chef d’Etat à l’extérieur. Selon le protocole français en matière de visite ou voyage du Chef d’Etat, il existe trois sortes de voyage : le voyage officiel (d’Etat éventuellement), le voyage de travail et le voyage privé. Le général de Gaulle effectua un voyage officiel à Madagasikara en 1958. Il ne s’agissait pas d’une visite d’Etat du fait…

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