Publié dans Société

Transport en commun - Une mise à jour du cahier des charges des bus sollicitée

Publié le lundi, 30 janvier 2023

Un changement. Le cahier des charges des « taxis-be » n'est plus adapté à la situation actuelle, selon les représentants de l'association des transporteurs, l'Union des coopératives de transport en commun (UCTU) et l'association « Fitaterana mirindra ho an'Antananarivo » (FMA). C'était lors de leur rencontre avec le maire de la Commune urbaine d'Antananarivo, Naina Andriantsitohaina et ses collègues, la semaine dernière. D'après les transporteurs, plusieurs projets sont déjà effectués afin d'améliorer le service du transport en commun dans la Capitale.

« Au cours de l'année 2022, des réalisations ont été accomplies telles que la lutte contre la fraude et la corruption, le retour de la visite de conformité. Cependant, il reste encore beaucoup à faire », indique leur porte-parole. Il s'agit entre autres des heures de travail, les sanctions,… Ces transporteurs d'avancer ainsi qu'ils suivent et acceptent les instructions de la CUA pour le bien de la population et celui du transport dans la Capitale. 

En contrepartie, les transporteurs sollicitent la Municipalité de la ville d'Antananarivo afin que celle-ci leur remette un certificat ou une distinction honorifique en guise de reconnaissance pour les transporteurs qui ont servi le peuple durant plusieurs années. De plus, les propriétaires des véhicules et les coopératives souhaitent un compromis entre les deux parties pour que chacun ne subisse pas une perte. 

De leur côté, les dirigeants de l'association des taxis-motos ou VMTM sont également venus rendre visite au maire d'Antananarivo dans le cadre de la nouvelle année. Ils l'ont remercié pour son accompagnement conceptuel durant l'année 2022. Le maire d'avancer que l'intégration des taxis-motos en tant que véhicules de transport en commun n'est que la première étape. D'autres étapes devront être franchies comme la mise en place d'un statut réglementaire et la délivrance d'une licence afin de pouvoir exercer dans la légalité. 

 

Anatra R. 

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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