Publié dans Société

Logement sociaux à Imerintsiatosika - Les 320 appartements trouvent preneurs

Publié le vendredi, 03 février 2023


Comme promis, ceux qui ont validé leurs dossiers pour être parmi les bénéficiaires des 320 « Trano Mora » d’Imerintsiatosika se sont donné rendez-vous hier au siège du Secrétariat d’Etat en charge des Nouvelles villes et de l’Habitat (SENVH) sis à à Anosy pour entendre leurs noms au cours du tirage. Les noms des premiers gagnants ont été annoncés par le secrétaire d’Etat lui-même.
Le SNVH a fait savoir que seulement 2.631 dossiers ont été acceptés parmi les 3.506 demandes reçues, d’où la nécessité du tirage au sort. Il a aussi promis que ceux qui n’ont pas eu leur chance hier seront encore éligibles et feront partie de ceux qui seront tirés au sort dans d’autres projets à venir. En plus, « tout sera mis en œuvre afin d’élargir le terrain et de construire plus d’appartements sur les lieux ».
A Antananarivo, le prochain projet de « Trano Mora » sera mis en œuvre dans l’Avaradrano, sur l’axe de la nouvelle autoroute du nord. Les conditions et les critères d’éligibilité sont à peu près les mêmes par rapport au projet de logements sociaux à Imerintsiatosika. Le début de dépôt des dossiers sera communiqué ultérieurement.
Concernant ces 320 logements, les personnes qui ont été l’objet d’expropriation à cause du projet « Tanamasoandro » faisaient aussi partie de celles dont les dossiers ont été acceptés. Ainsi, 28 d’entre elles ont décidé de s’inscrire pour que leurs numéros puissent être tirés au sort. Mais comme tout le monde, ils sont soumis aux conditions de la vente-location.
En outre, 40 personnes originaires de la Région d’Itasy faisaient aussi partie de la liste des bénéficiaires. Et pour ceux qui n’étaient pas intéressés, leurs tickets ont été remis pour être tirés au sort au profit des autres. Les personnes qui ont directement bénéficié d’un appartement, comme le cas de la gagnante lors de la célébration du 26 juin au stade Barea, n’étaient pas concernées par le tirage au sort d’hier.
Il est à noter que le prix d’une « Trano Mora » équivaut à un loyer mensuel allant de 175.000 Ar à 200.000 Ar de loyer, à payer sur une durée de 15 à 20 ans.
En plus des terrains avec des appartements, le SNVH lance en parallèle le projet OTOH (« One title, One housing). Celui-ci concerne l’attribution de parcelles. Cependant, la seule condition est que ceux qui en bénéficient doivent au moins construire une maison sur le terrain pour acquérir le titre.
Sur la question de la prise en main des appartements par les gagnants, le SNVH a répondu qu’« actuellement, nous sommes encore dans la phase de finition des travaux. Donner une date précise serait hasardeux. Mais avant la réception officielle de ces nouvelles résidences, une descente sur les lieux sera effectuée ».
Nikki Razaf






















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  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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