Publié dans Société

Tourisme - Faire découvrir Madagascar à travers son art culinaire

Publié le mercredi, 08 février 2023

La gastronomie d’un pays reflète sa culture et ses mœurs. Cela fait partie des éléments qui attirent les touristes dans le pays de destination. A Madagascar, les ambassadeurs de la gastronomie ont ces derniers temps porté haut nos couleurs au niveau national qu’international.

Ainsi le ministère du Tourisme encourage et soutient fortement les acteurs dans cette activité à l’instar de Mme Farah Rabekijana avec son road trip qui fait connaître les plats malagasy dans les localités enclavées avec son projet « Mon road Trip Culinaire ». Avec sa moto, elle a déjà sillonné les routes nationales N° 4 et 6 jusqu’à Antsiranana en passant par Nosy Be, l’année dernière, pour son premier voyage dans le cadre du projet mené avec le ministère du Tourisme.

Actuellement, elle vient de faire l’axe n°7, visitant de nombreuses villes comme Antsirabe, Ambositra, Ranomafana, et son périple s’est terminé à Manakara. L’originalité du projet a attiré beaucoup de monde. L'influenceur a, comme à son habitude, réalisé des mini-vidéos de promotion des plats typiquement malagasy et de sensibilisation tout au long de son trajet et à chaque site visité. Elle prendra en même temps des photos et les postera sur les réseaux sociaux. De 5 000 abonnés, sa page compte aujourd’hui plus de 29 000 « followers » en une année.

« Nous envisageons de renforcer notre collaboration avec Farah et la participation d’un cuisinier de renom étranger qui a la même passion qu’elle serait envisagé », selon le ministre du Tourisme.

Du côté des rencontres gastronomiques, la participation de Madagascar à des événements internationaux sera aussi mise en avant. « Ce ne sont pas les talents qui manquent, il faut juste les encourager et les soutenir dans leur projet en leur offrant les opportunités de rencontrer d’autres professionnels de la profession ».

Après la rencontre annuelle internationale du tourisme « Borsa Internazionale del Turismo » de Milan, Italie du 13 au 15 février, le prochain rendez-vous des cordons-bleus malagasy sera le salon du tourisme à Budapest en Hongrie.

C’est un événement qui fera connaître l’art culinaire malagasy dans les pays de l’Est qui ne connaissent pas encore très bien la Grande île. Ce salon se tiendra du 23, 24 et 25 février prochains.

En tant qu’invité d’honneur, Madagascar aura une soirée spéciale pour mettre en avant nos talents avec chef Lalaina à la manœuvre et la participation d’un chef cuisinier hongrois. Tous les plats présentés utiliseront des ingrédients spécialement venus de la Grande île pour plus d’authenticité.

En plus de la faune et de la flore, la gastronomie est également une excellente ambassadrice pour le tourisme. Afin d’attirer de nouveaux venus qui sont intéressés par cet aspect culturel de notre pays elle doit être une priorité pour ce département.

 

Nikki Razaf

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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