Publié dans Société

Circulation - La RN 2 bloquée pendant 10 heures

Publié le dimanche, 12 février 2023

Un vrai cauchemar. C'est ainsi que les usagers ont qualifié leur trajet sur la RN2, ce week-end.

En effet, il a fallu pour certains pas moins de 10 heures de temps pour rallier Toamasina et Antananarivo. En plus de la dégradation avancée de cet axe routier, un camion est tombé en panne au niveau de la Commune de Marozevo. En raison d'un problème mécanique, le poids lourd s'est retrouvé coincé au beau milieu de la route, bloquant ainsi la circulation dans les deux sens et créant un embouteillage long de plusieurs kilomètres.

« Nous avons été coincés au milieu de nulle part et ce durant la nuit. Heureusement que nous avons apporté quelques nourritures », soutient une mère de famille. Si la première ligne était à l'entrée de Marozevo, la queue de l'embouteillage se trouvait à Manjakandriana. Il a fallu l'intervention de la Gendarmerie pour régler la circulation, contrairement à ce qui a été publié sur les réseaux sociaux. 

Une nouvelle organisation 

L'étroitesse et la dégradation avancée de la chaussée, l'intolérance des automobilistes ainsi que les pannes mécaniques sont les principales causes des embouteillages répétitives sur la route nationale n° 2, notamment entre Anjiro et Marozevo. D'ailleurs, cette situation est devenue habituelle dans cette partie de la route nationale. Les camionneurs bloquent la circulation et ne veulent pas céder le passage. 

D'après une information émanant du commandant de compagnie de la Gendarmerie de Moramanga, le trafic est déjà rétabli. Et la circulation sur cet axe a commencé à être fluide depuis hier dans l'après-midi.

« Nous somme partis de Toamasina jeudi et furent bloqués à environ 3 kilomètres de Marozevo. On n'est arrivé à Tana qu'hier vers 17h. Notre voyage a durée en tout 12 heures », s'alarma un conducteur. Il a ajouté qu'après le dégagement du camion tombé en panne à Marozevo, les autres chauffeurs de poids-lourds ont aussi aggravé la situation. Ils ne voulaient pas céder le passage aux voitures légères et n'en faisaient qu'à leur tête. Heureusement, les éléments de la Gendarmerie ont su reprendre les choses en main. 

Une simple file sur l'axe Marozevo-Anjiro 

En effet, une nouvelle organisation a été mise en place temporairement avant de trouver une solution pérenne. « Il existe trois points noirs sur cet axe. Malgré l'étroitesse de la chaussée et les trous, le dépassement est inévitable pour les automobilistes. Par conséquent, nous avons mis en place une nouvelle organisation », a déclaré un gendarme. Désormais, le tronçon de route entre Marozevo et Anjiro devient une simple file. Les véhicules doivent s'alterner dans les deux sens.

Par ailleurs, quelques éléments des Forces de l'ordre sont installés sur les deux extrémités. «  Peut-être qu'il y a une perte de temps ou encore des embouteillages. Mais cette nouvelle mesure est importante pour éviter qu'une telle situation similaire se reproduise, autant que les accidents de la circulation », a-t-il ajouté. 

Les automobilistes sont priés de respecter cette nouvelle organisation. En parallèle, un engin a été engagé sur place pour la réfection de cette portion de route. 

Anatra R.

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Editorial

  • De la honte et du gâchis
    La messe est dite ! Tel un couperet, le verdict irrévocable et définitif est tombé. Les autorités suprêmes du football africain, la CAF, confirment la sentence : le Stade Barea n’est pas homologué. Le vin est tiré, il faut le boire ! Les Barea joueront ailleurs. La Fédération malagasy du football (FMF) doit choisir et soumettre incessamment aux instances continentales les stades où l’équipe nationale jouera ses prochains matchs.De la honte ! Du coup, le sentiment de souveraineté et de fierté autour du grand Stade Barea s’écroule comme un château de sable. Quelle a été la fierté de tous les Malagasy notamment les amoureux du ballon rond quand le pays s’est offert de ce « bijoux » sinon de ce « trésor ». Les épris du sport-roi de l’océan Indien à même du continent africain enviaient certainement le privilège des malagasy. Nos amis les Comoriens, les Seychellois, les Mauriciens et…

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