Publié dans Société

Carnaval du « Mardi gras » - « Freddy » sème le doute !

Publié le mardi, 21 février 2023

Parmi les évènements les plus attendus tant par les élèves que les parents. Le carnaval du Mardi gras entre également dans le cadre de la célébration des journées des écoles, chaque 3ème semaine du mois de février. Pour cette année, certains établissements scolaires ont organisé le carnaval depuis la semaine dernière, tandis que d’autres l’ont célébré hier, au grand plaisir des élèves. Bon nombre d’établissements prévoient le carnaval pour le jeudi 23 février ou le vendredi 24 février, une prévision qui n’a pas pris en compte l’arrivée du cyclone « Freddy ».Ce dernier sème le doute auprès des responsables d’établissement et l’angoisse auprès des élèves et parents.

Pour le collège privé « Chaperon Rouge » sis à Tsimbazaza, le carnaval est prévu pour ce jeudi, suivi d’un repas collectif dans le cadre du Nouvel an. « Le carnaval est maintenu jusqu’ici, mais l’on changera juste de trajet et de localité si le temps est pluvieux. Si la suspension des cours s’officialise, nous pourrons reporter le carnaval pour la semaine prochaine, en annulant le tour du quartier. Ce sera juste une petite fête dans le préau de l’école, pour éviter la déception des élèves. De plus, les parents ont investi pour l’achat des tenues et accessoires, ce serait dommage de tout annuler », nous confie Hasina R., directrice dudit collège.  

Des investissements conséquents

50.000 ariary. Tel est l’investissement moyen des parents pour l’achat des tenues et accessoires servant de déguisements pour un élève. Outre ceux qui les ont achetés en friperie ou en seconde main, d’autres ont fait appel aux couturiers. Ces derniers n’ont pas chômé depuis la fin janvier, avec la hausse des commandes. Certains parents ont même importé les tenues de leurs enfants, afin qu’ils soient uniques. En général, les thèmes tournent autour des plantes, de l’environnement, des animaux, des métiers, des super héros. Certains établissements ont laissé libre cours aux parents et élèves de choisir les tenues, tandis que d’autres ont imposé des thèmes. Pour le collège « Les Petits Lauréats » sis à Ampitatafika, le carnaval de cette année s’est tenu sous le thème des métiers. « Les parents ont su choisir les tenues adéquates, exprimant la personnalité de leur enfant. Même les élèves en petite section se sont démarqués », se réjouit Lydia Rampanarivo, directrice dudit établissement. Les élèves de ce collège ont fait le tour du quartier, à leur grand plaisir et celui des parents ainsi que des riverains. « Nous avons l’habitude d’organiser un carnaval du Mardi gras depuis notre ouverture, il y a 10 ans. Cette activité a été suspendue pendant les années de confinement lié à la pandémie de Covid- 19, avant sa reprise depuis cette année. Fort heureusement, le cyclone Freddy n’a pas encore frappé cette matinée (ndlr hier). Nous nous en sommes inquiétés à ce sujet, au point d’envisager un report en cas de suspension exigée des cours », ajoute la directrice. Quoi qu’il en soit, les parents dont les élèves n’ont pas encore fait de carnaval espèrent un ajournement…

 

Patricia Ramavonirina

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Editorial

  • Désagrément séculaire
    Antananarivo, la ville basse, vit tous les ans les difficultés humainement gênantes dues aux caprices des eaux en période de pluie. En 1610, quand le Roi Andrianjaka, le demi-frère d’Andriatompokoindrindra, se décida de déménager le chef-lieu de son royaume d’Ambohimanga, à Analamanga, il ne comptait pas, à jamais d’ailleurs, s’installer sur la vaste plaine de Betsimitatatra mais il choisit le site d’une colline hautement perchée surplombant ladite plaine. Un choix délibéré et assumé ! Notons qu’Analamanga n’était pas un lieu inhabité. A son arrivée, des occupants s’y installaient déjà : les Vazimba. Ces derniers y vivaient paisiblement. Au moment où les guerriers – éclaireurs envoyés par le souverain d’Ambohimanga frappèrent à la porte, les Vazimba, premiers occupants de la Colline bleue n’ont pas déployé de la résistance. Ils obtinrent en revanche l’assurance de pouvoir se déménager à Antehiroka.

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