141 CISCO sont concernées par le projet. En ce début, une formation de 7 médecins et de 20 aide-soignants est en cours pour s’occuper des premiers centres. Ils auront à connaître la gestion des stocks de médicaments d’une part, mais aussi un plus sur la santé et les accidents fréquents en milieu scolaire, d’autre part. Le nombre des soignants sera revu à la hausse graduellement afin d’atteindre l’effectif requis pour couvrir tous les centres de soins prévus.
C’est l’Office national de la prévention des accidents scolaires de Madagascar (ONa PASCOMA) qui est chargé de la mise en place du « Tsinjo fahasalamana ».
Selon le responsable de ce service, les soins seront gratuits et accessibles aux élèves grâce à une cotisation annuelle de 200 ariary. La somme est dérisoire, mais il permet de sauver des vies grâce à une intervention immédiate.
C’est l’ensemble des cotisations qui pourvoira au fonctionnement des centres créés par l’intermédiaire de ce projet. L’achat des médicaments et des matériels de soins basiques est aussi couvert par cet argent.
Il est à rappeler qu’avec l’ONa PASCOMA, les infirmeries scolaires existantes sont déjà équipées et dotées de médicaments nécessaires pour les premiers soins d’urgence. Les soins dispensés dans les infirmeries scolaires ne se limitent pas seulement aux premiers soins. Elles font aussi office de centres d’écoute, d’accompagnement et de suivi de l’état de santé physique ou psychique de l’élève. La toxicomanie ainsi que les jeux dangereux figurent parmi les premiers motifs de consultation dans les infirmeries scolaires.
Présent dans presque tous les établissements scolaires, 560 000 élèves sont assurés par cet Office national actuellement.
Nikki Razaf