Publié dans Société

Accidents en milieu scolaire - Un centre de soins dans les écoles publiques

Publié le mercredi, 22 février 2023

Les accidents à l’école sont fréquents et tous les éleves doivent avoir accès aux premiers soins sur place avec la souscription à une assurance. Cette fois-ci, le ministère de l’Education nationale vise carrément à implanter un centre de soins dans les établissements scolaires publics à travers le projet « Tsinjo fahasalamana ».

En plus des accidents, le traitement sur place des maladies et les crises soudaines comme l’épilepsie, la diarrhée, les maux de tête…sont aussi dans l’objectif du ministère. En ayant un soin de proximité, il n’est plus nécessaire de rejoindre le Centre de santé de base ou l’hôpital pour soigner les blessures ou les incidents qui sont soignables sur place.

141 CISCO sont concernées par le projet. En ce début, une formation de 7 médecins et de 20 aide-soignants est en cours pour s’occuper des premiers centres. Ils auront à connaître la gestion des stocks de médicaments d’une part, mais aussi un plus sur la santé et les accidents fréquents en milieu scolaire, d’autre part. Le nombre des soignants sera revu à la hausse graduellement afin d’atteindre l’effectif requis pour couvrir tous les centres de soins prévus.

C’est l’Office national de la prévention des accidents scolaires de Madagascar (ONa PASCOMA) qui est chargé de la mise en place du « Tsinjo fahasalamana ».

Selon le responsable de ce service, les soins seront gratuits et accessibles aux élèves grâce à une cotisation annuelle de 200 ariary. La somme est dérisoire, mais il permet de sauver des vies grâce à une intervention immédiate.

C’est l’ensemble des cotisations qui pourvoira au fonctionnement des centres créés par l’intermédiaire de ce projet. L’achat des médicaments et des matériels de soins basiques est aussi couvert par cet argent.

Il est à rappeler qu’avec l’ONa PASCOMA, les infirmeries scolaires existantes sont déjà équipées et dotées de médicaments nécessaires pour les premiers soins d’urgence. Les soins dispensés dans les infirmeries scolaires ne se limitent pas seulement aux premiers soins. Elles font aussi office de centres d’écoute, d’accompagnement et de suivi de l’état de santé physique ou psychique de l’élève. La toxicomanie ainsi que les jeux dangereux figurent parmi les premiers motifs de consultation dans les infirmeries scolaires.

Présent dans presque tous les établissements scolaires, 560 000 élèves sont assurés par cet Office national actuellement.

 

Nikki Razaf

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Editorial

  • Phénomène ténébreux
    Air du temps. Intoxication par-ci ! Empoisonnement par-là ? Ces derniers temps, pas une semaine ou pas un mois sans que l’on fasse état d’intoxication alimentaire sinon d’un acte supposé d’empoisonnement. Pour le premier ou le second cas, il y a toujours une ou des vies d’autrui en cause. Alors, les Malagasy auraient-ils sciemment dévié de la ligne de conduite morale, le « Soatoavina malagasy », une valeur immuable héritée de nos ancêtres, les Ntaolo, pour s’adonner librement aux pratiques obscures et alarmantes chères au Prince des ténèbres. Durant ce second semestre en cours, des vagues d’intoxications alimentaires d’une gravité inhabituelle secouent Madagasikara. Certaines d’entre elles auraient été l’œuvre voulue d’empoisonnement. De sinistres actes délibérément commis et dont les mobiles demeurent, pour la plupart des cas, flous. Dans la soirée du samedi 14 juin 2025, à Ambohimalaza, une fête d’anniversaire vire au drame. Le dimanche 15 au petit matin, des…

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