Publié dans Société

Séjour illégal au pays - Trois Mauriciens recherchés, un suspect interrogé

Publié le dimanche, 26 février 2023


Il y a une semaine de cela, le bateau qui a transporté trois ressortissants mauriciens, soupçonnés d’être des trafiquants de drogue, a dévié sur la côte Nord-est du pays à la suite d’un naufrage. Les concernés, quoiqu’ils étaient affaiblis par la faim, ont pu toutefois regagner la terre ferme sur la Grande-île. Récemment, l’affaire connaît un rebondissement. En cause, il semble qu’on ait perdu totalement les traces du trio au point que la Gendarmerie nationale venait de sortir un avis de recherche car les trois Mauriciens sont accusés d’un séjour illégal au pays, et ce, en lien avec une immigration clandestine. Un fait qui a poussé la Gendarmerie nationale de Vohémar à émettre un récent avis de recherche et à inviter le public en cas de découverte à l’informer.

De notre côté,  et en poussant un peu plus notre investigation à propos des fugitifs, le soupçon émis et alléguant que ces  Mauriciens seraient des trafiquants de drogue, semble se confirmer.  D’ailleurs, c’est ce qu’ont rapporté les différentes sources mauriciennes, la semaine dernière.

L’avis des Forces de l’ordre, Police et Gendarmerie, qui mènent l’enquête  sur l’affaire, est plutôt mitigé. « Aucun des trois Mauriciens n’a été encore arrêté », s’est contenté de dire une source au niveau de ces Forces. Et pourtant, des témoins sur place ont bel et bien affirmé avoir vu l’arrivée des trois fugitifs mauriciens à Vohémar où ils étaient passés pour la dernière fois. Le seul élément qui a filtré de l’affaire, c’est qu’un pêcheur devrait être soumis à un interrogatoire dans les locaux de la Gendarmerie à Vohémar. Ce même pêcheur est indiqué comme celui ayant piloté le yacht transportant les 3 Mauriciens. C’est encore le concerné qui leur aurait donné à manger avant de les ramener finalement sur la terre ferme, selon une source.
En attendant, un récent rapport de la brigade du port de Vohémar a parlé de la découverte d’un bateau abandonné à Maintialaka, Commune rurale d’Ampondra, District de Vohémar, le 20 février dernier.
A un constat sur place, par l’Agence portuaire maritime et fluviale, la Police, la Gendarmerie, les douaniers ainsi que le délégué de la communication, le bateau baptisé « Bras d’eau », immatriculé PC6938-OL-20 de deux moteurs Suzuki de 250 chevaux, a été trouvé immergé. A son bord, 7 bidons vides, 3 cuves de 50 litres, 3 gilets de sauvetage et une boîte à pharmacie. Selon les renseignements, ce bateau a flotté sur place depuis le 1er février dernier, et que 4 personnes de nationalité étrangère, étaient à son bord. Mais elles restent introuvables jusqu’à maintenant. Aucune paperasse pour la justification n’y a été trouvée durant la constatation. Affaire à suivre.
Franck R./A. Lepêcheur.
 

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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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