Publié dans Société

Attaque armée à Imerintsiatosika - Plusieurs blessés, le butin disparu

Publié le dimanche, 21 mai 2023



C’était le véritable chaos dans le quartier de Manjaka, Commune d’Imerintsiatosika, vendredi soir lors d’une attaque de plusieurs bandits dans un foyer. Les assaillants se sont présentés dans les locaux comme des simples clients mais ont déjà bien planifié leur coup. Au nombre de quatre, les deux premiers se sont tout de suite rués vers l’agent de sécurité qui était dans la guérite afin de le maîtriser. Mais ce dernier a réussi à s’enfuir malgré un tir effectué par l’un des bandits. La balle a seulement effleuré son oreille. Il a réussi à donner l’alerte et à prévenir les Forces de l’ordre.
En voyant cette action de l’extérieur, l’autre agent de sécurité a voulu sauver les propriétaires des lieux. Mais hélas, c’était déjà trop tard ! Le second groupe de bandits a déjà maitrisés ses patrons et il n’avait plus le choix que de se cacher et d’alerter la compagnie de sécurité-mère située à Ambatomanga.
Profitant du délestage qui sévit souvent dans cette Commune depuis plusieurs semaines, les bandits ont agi seulement en quelques minutes. Ils ont quitté les lieux à bord d’une moto en emportant une somme d’argent conséquente dont le montant n’a pas été précisé pour l’instant. Les témoins ont affirmé un sac rempli de billets de banque.
« Ils sont passés à côté de nous comme une tornade, un sac sur la moto, en prenant la sortie vers la RN 1. On ne se doutait pas que c’étaient des bandits qui venaient de faire un braquage », selon un témoin.
Dès qu’ils ont reçu l’alerte, les gendarmes ont établi des barrages sur les axes principaux de la RN 1. La Police a également envoyé des éléments pour poursuivre les bandits. A la sortie de la ville, au niveau de la station-service Galana, les bandits ont résisté aux Forces de l’ordre et ont de nouveau tiré, touchant l’un de leurs poursuivants au ventre, heureusement sans blesser ce dernier.
Des barrages ayant été érigés partout, de Vontovorona jusqu’à Maizindrano et avec des poursuivant à leurs trousses, les bandits ont été finalement repérés du côté de Maizindrano.
« A 50 mètres du barrage, ils ont abandonné la moto et se sont enfuis à pied. De là, on a perdu leurs traces vu qu’il faisait nuit noire. Mais également, la poursuite risque d’être dangereuse vu que ces gars-là n’ont pas hésité à utiliser leur armes sur ceux qui ont voulu leur barrer la route », dixit Ra-Mbinina parmi les éléments du « Fokonolona » qui ont réussi à aller jusqu’à Maizindrano.
Bilan de l’attaque : le butin a disparu avec les bandits et les propriétaires blessés lors de l’assaut ont été évacués vers la capitale. Ils reçoivent actuellement des soins à l’HJRA.
Les Forces de l’ordre suivent de nombreuses pistes et cherchent activement ces dangereux malfaiteurs. Des renforts ont été également dépêchés à Imerintsiatosika.
Nikki Razaf


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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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