Publié dans Société

Trafic de drogue dure - Une jeune de 20 ans et deux Nigérians en prison

Publié le mardi, 13 juin 2023

Les arrestations des personnes accusées d’être impliquées dans le trafic de drogue s’enchaînent dans la Capitale. C'était le cas le 9 juin dernier où la Police a interpellé trois personnes à Mandriambero - Ambohidratrimo. Deux d'entre elles sont d’origine nigériane de 37 ans chacune tandis que la troisième est une jeune Malagasy de 20 ans. Déférés au Parquet d’Anosy hier, les trois suspects ont été placés en détention provisoire à Antanimora. 

Une fois informées, les Forces de l'ordre se sont dépêchées sur place pour perquisitionner le domicile des concernés. Effectivement, ces derniers avaient en leur possession 3 grammes de méthamphétamine. L'enquête a révélé que c'est le trio qui serait le fournisseur en cette drogue de cette localité.

Pour revenir dans le cas de la jeune Malagasy, elle serait la compagne de l'un des Nigérians. A la lumière de ces faits, il est clair que les trafiquants nigérians sont très actifs dans la Capitale. Vers fin avril dernier, 5 autres Nigérians avaient été aussi arrêtés à Itaosy. La Police les a surpris en plein travail pour faire une mixture de drogue de synthèse.

Ils ont été localisés dans la Commune rurale d’Itaosy. Ces Nigérians étaient en possession d'une mixture de différentes drogues dures qui pesaient 1kg600. Ils ont envisagé de les commercialiser quand les Forces de l'ordre ont débarqué à l'endroit.

Déjà le 25 février dernier, les gendarmes de la compagnie d’Imerina centrale (Antananarivo) ont procédé à l'arrestation d'un Africain d'origine nigériane dans l'est de la Capitale, toujours pour trafic de drogue dure.

 

Franck R.

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Editorial

  • Traque aveugle (II) ?
    Nous revenons à la charge. Au risque d’être taxé d’entêté, il nous est impossible de ne pas revenir sur le thème précédent (« Traque aveugle » du 14 /11 /25) afin d’interpeller vivement ce que nous appelions, au final, de traque aveugle à l’encontre des entités de productions appartenant à des nationaux et laisser, non-inquiétés, certains ressortissants étrangers souvent naturalisés malagasy aux pratiques douteuses. Des voix commencent à s’élever et finissent par remonter en surface. Ces voix discordantes inondent la toile et dénoncent : « pourquoi s’acharne-t-on sur certains rares Gasy, capitaines d’industrie, en laissant « en paix » les … autres ! Suivez mes yeux ! Lors de la première édition de la « Traque aveugle » du 14 novembre 2025, on était amené à capter l’attention du public sur certaines opérations militaires, des fois, musclées qui sont en fait, de source avisée, des perquisitions officielles. On différencie difficilement…

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