Publié dans Société

Kidnapping - Le mari et le fils tués, la mère emmenée en otage

Publié le lundi, 26 juin 2023

Horrible et inadmissible ! C'est ce qu’on puisse dire à propos de ces enlèvements associés à un double meurtre survenus vendredi soir dernier à Amparafaravola. La cible : une petite famille de Sahamamy, une petite Commune de la région. Non contents de la résistance que leur a opposé l'aîné de la fratrie de ladite famille de trois enfants, les ravisseurs ont ouvert le feu sur le premier, le tuant sur le coup. Lorsque le chef de famille a voulu voir ce qui s'était passé, les bandits n'ont pas hésité non plus à lui tirer dessus. 

Mais le méfait des assaillants ne s'est pas arrêté uniquement là. Ils ont emmené la mère de famille ainsi que sa belle-fille en otages avec eux. Dans ce foyer, seul un jeune garçon et sa soeur ont été alors indemnes de cette tuerie et autre violence sans nom. "Ils ont enlevé le roquet de la porte principale. Mon grand-frère a voulu se battre contre ces bandits. Ils lui ont ouvert le feu. Mon frère s'effondra au sol. Mon père a surgi pour voir, et ils l'ont tué aussi", raconte le jeune homme, l'un des rescapés de cette famille, tout comme sa jeune soeur, d'ailleurs.

Pour revenir sur le mobile du kidnapping des deux femmes de la maison, les bandits, rapaces et insatiables, ont voulu exiger davantage d'argent-liquide aux victimes. "Ils ont hurlé à l'intention de maman où elle a caché l'argent", explique encore notre interlocuteur. Non contents des 5 millions ariary obtenus par la force de la famille victime, les dix ravisseurs ont alors décidé de prendre la maîtresse de maison et sa belle-fille en otages.

Manque de pot, les faits se sont déroulés à plusieurs distances du cantonnement de l'autodéfense villageoise qui se trouvait plus au sud du théátre de la violence. 

Néanmoins, cette dernière ainsi que la Gendarmerie ont déclenché les recherches la nuit même des faits.

Le chef du District d'Amparafaravola est monté au créneau. Il demande un coup de main de la population locale pour aider à retrouver les assassins et délivrer les otages. Il promet les pires chatiments aux auteurs de cet acte barbare. Aux dernières nouvelles, les Forces de l'ordre, elles, voient leur enquête à propos des faits survenus à Sahamamy et à Ivakaka aller dans le bon sens. Cependant , rien n'a encore filtré de ce côté-là, secret de l'enquête oblige.

 

Franck R.

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Editorial

  • De la honte et du gâchis
    La messe est dite ! Tel un couperet, le verdict irrévocable et définitif est tombé. Les autorités suprêmes du football africain, la CAF, confirment la sentence : le Stade Barea n’est pas homologué. Le vin est tiré, il faut le boire ! Les Barea joueront ailleurs. La Fédération malagasy du football (FMF) doit choisir et soumettre incessamment aux instances continentales les stades où l’équipe nationale jouera ses prochains matchs.De la honte ! Du coup, le sentiment de souveraineté et de fierté autour du grand Stade Barea s’écroule comme un château de sable. Quelle a été la fierté de tous les Malagasy notamment les amoureux du ballon rond quand le pays s’est offert de ce « bijoux » sinon de ce « trésor ». Les épris du sport-roi de l’océan Indien à même du continent africain enviaient certainement le privilège des malagasy. Nos amis les Comoriens, les Seychellois, les Mauriciens et…

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