Publié dans Société

Train urbain - Electrification des huit gares 

Publié le jeudi, 13 juillet 2023

Le train urbain qui relie Amoronakona et Soarano sera opérationnelle mi-août prochain. Le ministère des Transports mise actuellement sur quelques finitions avant la réception technique. Durant le dernier Conseil des ministres qui s'est tenu le mercredi 12 juillet, il a été annoncé que l'Etat, à travers le ministère des Transports et de la Météorologie d'une part et le ministère des Finances, d'autre part, va procéder à l'électrification des gares traversées par ce train urbain dans la Capitale. Il s'agit des 8 gares allant de Soarano à Amoronakona.

Les locomotives et les wagons pour le lancement du projet « train urbain » sont déjà arrivés au port de Toamasina depuis le mois de mai dernier. Comme il a été déclaré lors du Conseil des ministres, ils attendent leur acheminement vers la Capitale. 

La remise en marche des lignes ferroviaires à Antananarivo a été entamée en 2020, sur une première section de 12 kilomètres entre Soarano et Amoronakona qui devrait s'achever d'ici fin août 2023. Dans sa première phase, le projet prévoit une dizaine d'arrêts avec un départ qui s'effectue toutes les 30 minutes sur chaque arrêt. Chaque train pourrait accueillir environ 300 passagers. Dernièrement, le ministère des Transports a déjà effectué une vaste campagne de sensibilisation sur la sécurité ferroviaire et l'utilisation du train urbain. Il faudra respecter toutes les normes et mesures de sécurité. Sur ce, il est important de sensibiliser les habitants sur les mesures de prévention des accidents de la circulation ferroviaire.

Ce projet entre dans le cadre du « Velirano » du Président Andry Rajoelina qui vise à fluidifier la circulation à Antananarivo et à moderniser la ville. Le train urbain va faciliter le déplacement de la population tananarivienne face à la congestion de la ville et l'augmentation des véhicules et autres moyens de transport qui y circulent tous les jours. 

 

Anatra R.

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Editorial

  • Vandalisme légal ?
    La Grande île «retombe de nouveau » dans l’implacable piège de la crise politique. L’image flagrante de quelqu’un qui marche sur le fil d’un rasoir, d’un fil-de-fériste ou d’un équilibriste qui joue au prix de sa vie à une altitude proche de la pointe de la Tour Eiffel colle sur les réalités du pays à ce moment précis. La moindre maladresse sinon d’inattention, on risque le pire !

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