Publié dans Société

Baccalauréat - La difficulté de la philosophie a surpris les séries scientifiques

Publié le lundi, 17 juillet 2023

La première journée des épreuves du baccalauréat a été dure pour les candidats des séries scientifiques. La plupart d'entre eux ont jugé que l'épreuve de philosophie leur a donné du fil à retordre. En effet, nombre d'entre eux ont témoigné à la sortie des centres d'examen que le sujet était difficile à cerner malgré la possibilité de choix.

« J'ai un peu paniqué, et je crois que mes argumentations n'ont pas été bonnes. Si j'arrive juste à obtenir la moyenne, ce serait bon. Je compte me rattraper lors de l'épreuve de mathématiques», a confié Sitraka, élève en terminale C.

Pour les candidats en série littéraire, les points de vue diffèrent un peu. En effet, les candidats ont trouvé que les sujets proposés ont été tous vus en classe et revus au cours des dernières révisions. « Il appartient à chacun de bien illustrer ses propos pour convaincre les correcteurs. En général, les sujets de philosophie ont été accessibles. En ce qui concerne la langue vivante, c'était une occasion d'obtenir le maximum de points pour moi. Pour les candidats des autres séries, l'épreuve était du bonus », a indiqué Ravaka, une autre candidate.

Comme d'habitude, certains candidats ont encore oublié leur convocation ou leur pièce d'identité. Cependant, ils ont pu quand même assister à la première épreuve après vérification. Leurs parents ont été avisés des faits et ont emmené les documents manquants au centre d'examen.

Du côté de l'organisation, certains centres ont connu quelques difficultés au niveau des surveillants. Ainsi, il y avait soit un manque, soit un surplus de personnel. Les responsables ont vite rétabli la situation lors de la seconde épreuve qui a pu se dérouler convenablement. Jusqu'ici, la question de fuite de sujets qui a terni l'image de cet examen l'année dernière n'a pas ressurgi. Les consignes de sécurité et la mise en garde du ministère de tutelle et des Forces de l'ordre par rapport aux faux sujets publiés sur les réseaux sociaux ont porté leurs fruits.

 

Nikki Razaf

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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