Publié dans Société

Taxis-motos - Quid de leur régularisation ?

Publié le lundi, 17 juillet 2023

De plus en plus de gabegie. Le projet concernant la régularisation des taxis-moto est encore en suspension. Depuis que la Commune urbaine d'Antananarivo a accepté la libéralisation de ce genre d'activité dans la ville en octobre 2022, le nombre de taxis-motos ne cesse d'augmenter. Afin de satisfaire le besoin des consommateurs et de lutter contre le secteur informel et les irrégularités, l'association des taxis-motos a déjà élaboré quelques projets comme l'uniformisation de la tenue des conducteurs, la distribution des badges ou encore l'instauration des numéros d'immatriculation afin d'identifier les conducteurs clandestins. Mais jusqu'à ce jour, ces projets demeurent sans suite. Ce secteur est devenu de plus en plus bordélique. Les arrêts-bus, les trottoirs, tous les coins de rue devant les écoles ou églises sont envahis par ces derniers. Les policiers municipaux et nationaux ont déjà effectué des descentes pour sanctionner les taxis-motos irréguliers et qui stationnent sur les endroits interdits, comme les arrêts de bus et de taxis-ville. 

Mais quelques jours après, la gabegie revient. 

Et le pire, les taxis-motos sont devenus un refuge des bandits. Si auparavant, leur métier a été fortement souhaité par la population, actuellement, beaucoup se plaignent des mauvaises actions perpétrées par certains conducteurs. Ils se cachent derrière leur casque pour dérober les clients. Beaucoup de victimes sont des femmes et des jeunes. 

« J'étais en retard et j'ai décidé de prendre un taxi-moto. Une fois que nous avons atteint une route moins éclairée, le conducteur m'a menacée avec un couteau et a pris tous mes affaires dont mon sac. Puis, il m'a poussée et a poursuivi sa route », raconte une victime.

Effectivement, le projet de régularisation des taxis-motos devrait être accéléré, selon bon nombre de conducteurs. D'après eux, malgré leurs efforts de respecter leur travail, il y a toujours ceux qui enfreignent les règlements, mais il est difficile de les exclure. La régularisation de ce secteur en plein essor est une étape importante pour la sécurité des consommateurs. En rappel, après avoir fait l'objet d'un sujet à débattre plusieurs fois lors des Conseils municipaux, les taxis-motos sont autorisés dans la Commune urbaine d'Antananarivo.

 

Anatra R.

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Editorial

  • De la honte et du gâchis
    La messe est dite ! Tel un couperet, le verdict irrévocable et définitif est tombé. Les autorités suprêmes du football africain, la CAF, confirment la sentence : le Stade Barea n’est pas homologué. Le vin est tiré, il faut le boire ! Les Barea joueront ailleurs. La Fédération malagasy du football (FMF) doit choisir et soumettre incessamment aux instances continentales les stades où l’équipe nationale jouera ses prochains matchs.De la honte ! Du coup, le sentiment de souveraineté et de fierté autour du grand Stade Barea s’écroule comme un château de sable. Quelle a été la fierté de tous les Malagasy notamment les amoureux du ballon rond quand le pays s’est offert de ce « bijoux » sinon de ce « trésor ». Les épris du sport-roi de l’océan Indien à même du continent africain enviaient certainement le privilège des malagasy. Nos amis les Comoriens, les Seychellois, les Mauriciens et…

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