Publié dans Société

Femmes africaines - Accès limité au numérique !

Publié le jeudi, 27 juillet 2023

La nécessité des technologies inclusives et transformatrices et d'une éducation numérique est cruciale pour un avenir durable. Cependant, les femmes, surtout dans les pays africains et en particulier à Madagascar, sont encore loin de l'égalité des chances en matière d'accès à la technologie numérique. Pourtant, en ayant une approche soucieuse de l'égalité des sexes en matière d'innovation, de technologies et d'éducation numérique, celle-ci peut sensibiliser davantage les femmes et les filles à leurs droits et à leur engagement civique.

C'est dans cette optique qu'est organisée la célébration de la Journée internationale des femmes (JIFA) à Antananarivo. Axée autour du thème « Pour un monde digital inclusif: innovation et technologies pour l'égalité des sexes », cet évènement se tient du 27 au 28 juillet au parvis de l'hôtel de ville à Analakely. Des sensibilisations sur l'accès des femmes aux outils numériques, leur utilisation et leurs apports dans la vie quotidienne, seront menées pendant ces deux jours. Au niveau national, des actions similaires se tiennent en parallèle dans les 23 Régions. Leur connaissance du monde numérique aidera les femmes à se prémunir des abus et autres formes d'injustice sur Internet. En effet, il est nécessaire de protéger les droits des femmes et des filles dans les espaces numériques et de s'attaquer à la violence basée sur le genre (VBG) en ligne, facilitée par l'évolution des technologies de l'information et de la communication (TIC).

La JIFA existe depuis 1964 et a été créée à l'initiative d'Aoua Keïta, une militante et femme politique malienne. A la suite de la rencontre des femmes africaines à Dar es Salam (Tanzanie), cet évènement a été promulgué par les Nations unies en 1962 avant d'être officiellement consacré le 31 juillet 1974, lors du premier congrès de l'Organisation panafricaine des femmes qui s'est tenu au Sénégal.

 

N.R.

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Editorial

  • Etat de droit (suite)
    Nous n’aurions pas un temps assez et suffisant pour décortiquer, décrypter et détaler dans son intégralité ce concept d’Etat de droit. Tellement vaste, tellement délicat et tellement basique, le sujet nécessite une analyse pointilleuse. Elle s’inscrit dans une logique rationnelle visant à essarter l’énorme chantier de la Refondation. Comme nous l’avions déjà eu auparavant, lors des précédentes communications, l’occasion de définir les règles de base relatives à la Refondation. Il nous est impératif d’insister à apporter notre part de brique dans cette œuvre si délicate et si compliquée de refondation de l’Etat et de la Nation malagasy. Nous jugeons, plutôt je le juge indispensable de bien créer une condition de visibilité maximale autour de l’Etat de droit. Une Refondation sans l’implication et l’interaction directe de l’Etat de droit claudique assurément. Elle avancera clopin-clopant.

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