Publié dans Société

Piment de table – Fody lahy mena - Du nouveau dans le monde culinaire malagasy

Publié le mercredi, 26 juillet 2023


L’art du piment est en train de perde sa valeur dans le domaine de la gastronomie à Madagascar. De bons piments de table se font rares sur les marchés locaux, la plupart est exportée à l’étranger. Il est triste de voir que quelle que soit la grandeur d’un évènement, le piment est toujours le dernier des soucis des prestataires. Les piments sont achetés n’importe où dans la rue, déjà pilé ou que l’on fait piler n’importe comment, du moment où on peut mettre quelques-uns sur les tables des convives. Pourtant, ce n’est pas la variété ni les ingrédients qui manquent à Madagascar.
Historiquement, la plus vieille recette de piment connue à Madagascar est celle du Roi Andrianampoinimerina, qui utilisait du « pilokely » pilé avec du gingembre, du sel et du poivre sauvage. Il ne voulait pas que le repas : riz, viande de zébu et ro mazava, soit servi à ses invités tant que le piment n’était pas encore prêt.

Actuellement, la société, « Fody lahy mena », ravive cette tradition de valoriser le piment malagasy pendant les repas. Certes, la recette n’est pas la même qu’utilisait le Roi, mais le principe d’utilisation du piment pour les mets bien préparés, succulents et savoureux restent le même et dont la vertu est dans l’amélioration du goût et d’aiguiser l’appétit. Le « sakay – Fody lahy mena » vient du piment pilokely rouge, méticuleusement travaillé avec des ingrédients de 1er choix et dont le rapport qualité/prix est très compétitif. Il suffit d’en déguster dans certains des établissements entre autres Sakafo Tafo Bozaka Ankaditapaka, Authentic Restaurant, Haka-Fy Andohalo ou Tora Toryu Restaurant de Ramen authentique japonais qui le servent à table pour se rendre compte de sa valeur.
Ce nouveau concept de voir le « sakay » autrement participera à l’évolution et développement de la gastronomie malagasy en général et des papilles de chaque épicurien en particulier. D’ailleurs, le piment de table « Fody lahy mena » sera présent au salon gastronomique sucré-salé au « Le Pavé » Antaninarenina ce samedi 29 juillet. Dégustation et vente avec Sakafo Tafo Bozaka au programme.

La Rédaction
 

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Editorial

  • La bonne semence
    La culture, une activité de base utile pour l’homme ! Comme il y a une mauvaise culture, nuisible pour les êtres humains, il existe une bonne culture nécessaire à la meilleure condition de la vie humaine. La culture peut s’agir aussi de l’entretien minutieux et continu de quelque chose, et ce, pour le bon rendement d’une production quelconque, pour une bonne qualité. Il peut y avoir une culture de maïs, de manioc, de riz, de vanille dont le métier est exercé par un cultivateur ou cultivatrice. On parle aussi de culture physique, l’entretien du corps humain, effectué par un culturiste, le « bodybuilding ». Un agriculteur est celui qui s’occupe en tant que métier, à plein temps, d’un ensemble d’activités culturales liées aux activités productives rurales.

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