Grosse frayeur à cause des détonations et autres crépitements d'armes vers le début de soirée à Alakamisy-Fenoarivo, hier. Quatre bandits équipés de kalachnikov ont cherché à commettre un braquage. Leur cible : une quincaillerie du coin.
Mais comme l'alerte a pu être donnée assez rapidement, la tentative a pris une tournure sanglante, côté assaillants. Deux d'entre eux tombaient sous les balles des éléments de la brigade de Gendarmerie de Tanà-ville joints par leurs collègues de la brigade de Fenoarivo. Car un violent échange de tirs s'était produit dans le parking de cette quincaillerie.
Outre l'élimination des deux suspects, le troisième et un quatrième ont réussi à s'échapper, quoique l’un d’eux eut également récolté une balle. "Puisque les points vitaux n'ont pas été touchés, le fugitif ne sentira à quel point le projectile allait causer des ravages que plus tard", explique une source auprès de la Gendarmerie. Les fugitifs sont activement recherchés et cela explique le ratissage mené intensivement par les gendarmes lancés à leurs trousses toute la nuit d'hier.
En sus de ces arrestations, un kalachnikov et des armes blanches que les bandits tués ont utilisés, ont été saisis.
Tout a commencé par l' observation des manèges des assaillants par des témoins. Ces derniers ont réalisé que le funeste quartet se dirigeait tout droit vers la quincaillerie, et ils ont informé la Gendarmerie. Par pure coincidence, les éléments conjoints de ces brigades se trouvaient dans les parages en vue d'une autre opération. Ces bandits avaient été recherchés depuis longtemps.
Sitôt informés, ces gendarmes sont intervenus sur le champ. Or, dès qu'ils étaient en vue de la quincaillerie, les agresseurs les ont accueillis par des tirs d'armes automatiques. Ce qui a obligé les Forces de l'ordre à répliquer de façon musclée. C'était dans ces circonstances que les tirs ont balayé les agresseurs, touchant mortellement ainsi deux d'entre eux.
Peu après le cessez-le-feu, les corps des bandits éliminés ont été transportés vers la morgue de l'hôpital d'Ampefiloha.
Franck R.