Publié dans Société

Année scolaire 2023-2024 - 200 heures supplémentaires de cours

Publié le lundi, 04 septembre 2023



Début de la routine pour les élèves. L’année scolaire 2023-2024 a débuté hier pour les établissements publics, si quelques-unes parmi les écoles privées ont décalé la rentrée de quelques jours. Tout s’est déroulé dans le calme, malgré le fait que des parents d’élèves aient haussé le ton face à l’augmentation de la cotisation destinée au paiement des salaires pour les enseignants FRAM dans les écoles publiques.
Pour cette première journée, beaucoup d’élèves, notamment ceux habitant hors de la ville, ont encore été confrontés à des difficultés face au changement dans la Capitale dont la perturbation de la circulation. A compter de cette nouvelle année scolaire, le volume horaire a été augmenté à 1.000 heures contre 800 auparavant. Le calendrier scolaire sera divisé en 5 parties, intercalées par des petites pauses ou vacances. Ce premier bimestre ne sera terminera que le 27 octobre prochain avec une petite pause d’une semaine. Le deuxième bimestre débutera le 6 novembre et prendra fin le 22 décembre, tandis que le troisième bimestre s’étalera du lundi 8 janvier au vendredi 1er mars 2024. Le quatrième et le cinquième bimestre se dérouleront respectivement du 11 mars au 26 avril et du 6 mai au 28 juin 2024.
Une amélioration du programme
D’après la ministre de l’Education nationale, Sahondrarimalala Marie Michelle, le programme scolaire est encore intact, bien que Madagascar ait élaboré un nouveau système éducatif  incluant l’enseignement général et la formation professionnelle. « On avance lentement vers l'amélioration du programme éducatif en rapport avec le besoin de chaque Région. Ainsi, le programme se concentre davantage sur l’intégration des élèves dans le monde professionnel », soutient-elle.
Des changements ont été déjà entamés comme l’intégration des séries S, L, OSE, les activités parascolaires pour apprendre aux élèves à se familiariser avec la terre, l'introduction de nouvelles matières conformes aux nouvelles technologies, ainsi que la digitalisation des salaires des enseignants.
Anatra R.




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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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