Publié dans Société

Disparition d'un agent du BNGRC - Jeremia R. affirme avoir été enlevé

Publié le vendredi, 22 septembre 2023
Disparition d'un agent du BNGRC - Jeremia R. affirme avoir été enlevé Crédit photo Facebook

Alors que ses proches et l'opinion commencent à s'inquiéter vivement de la disparition subite et inexpliquée de Jeremia Famenontsoa Razafiharimanana, cet employé du Bureau national de gestion des risques et des catastrophes (BNGRC), l'affaire s'est récemment dénouée d'une façon plutôt positive. En effet, la victime, ayant dit être enlevée et après avoir fait l'objet d'un avis de recherche depuis deux semaines, a été finalement retrouvée saine et sauve à Antsiafabositra, une localité bordant la RN4, jeudi dernier.
Jointe hier, une source auprès d'une unité de la Gendarmerie de Maevatanàna était visiblement perplexe. Elle n'a confirmé ni infirmé l'allégation d'un kidnapping. "On ne sait vraiment pas ce qui s'est réellement passé. De toute façon, nous n'enquêtons plus sur l'affaire", a déclaré la source au niveau de cette unité de la Gendarmerie.
Aux dernières nouvelles, la brigade criminelle est venue à Antsiafabositra pour récupérer l'agent du BNGRC. Direction : Antananarivo où devra se poursuivre l'enquête, désormais l'apanage de la Police. Or, c'est là que le bât blesse ! Les différents services au niveau de cette entité, se murent dans le silence absolu, du moins jusqu'au moment où nous avons cherché à obtenir une quelconque confirmation. Ce qui fait que tout un mystère plane encore sur cette affaire.
Mais revenons sur les circonstances conduisant à la découverte des traces de l'employé du BNGRC déclaré porté disparu.
Tout a commencé vers 21h, jeudi, lorsque l'adjoint au chef d'Antsiafabositra a informé la Gendarmerie comme quoi des villageois ont ramené un inconnu dans son bureau. Du coup, les gendarmes ont interrogé l'inconnu, qui reconnait être un employé du BNGRC. Et qu'il aurait été enlevé par des inconnus, selon ses dires. Seulement, il affirme en même temps ne pas se souvenir comment ses ravisseurs l'ont emmené. Et qu'ils lui auraient bandé les yeux et couvert sa tête d'un tissu chaque fois qu'ils le conduisaient d'un endroit à un autre.
Et cet employé du BNGRC racontait encore qu'ils étaient trois à le conduire en voiture, un pick-up Mitsubishi blanc.
Et à un moment donné où ils devaient faire une pause pipi, l'agent du BNGRC affirmait avoir vu des tessons de bouteille avec lesquels il s'est servi pour se blesser volontairement les mains.
En voyant cela, les bandits l'ont abandonné sur place et qu'il aurait parcouru le chemin devant le conduire jusqu'à Antsiafabositra en 2h de temps.
Franck R.

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Editorial

  • Sous-pression !
    Soixante jours ! Telle est la durée de la consigne (militaire) donnée au Gouvernement nouvellement installé par le Chef de l’Etat, le colonel Michaël Randrianirina, assurément avec le consentement des quatre officiers supérieurs avec rang de Président, Hauts conseillers de la République, le colonel Lucien Rabearimanana, le médecin – colonel Manantenasoa Marcellin Zafitasondry Manuelson, le colonel Solofoniaina Rampanarivo et le lieutenant - colonel Gervais Andriamiarisoa. Aujourd’hui, on entame les trente derniers jours. Dans l’Armée, « on obéit d’abord, on discute après ». Et Dieu seul le sait si on aura le temps de discuter après ! Sous la menace de l’épée de Damoclès, sur leur tête, les ministres risquent fort de travailler et d’agir sous pression. Pour un membre de Gouvernement nouvellement nommé, qu’est-ce qu’on peut réaliser en soixante jours ? La tradition républicaine universellement admise, du moins dans les pays ayant un solide ancrage de la démocratie, on se…

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