Publié dans Société

Insécurité à Antaninandro - Deux costauds sévissent dans une ruelle

Publié le lundi, 25 septembre 2023

A Antaninandro, l'insécurité est telle qu'il n'y a plus d'heure chez les bandits pour sévir. C'était le cas dans la ruelle et l'escalier qui passe derrière l'école Pépites d'Or, hier vers 10h du matin. La cible : un riverain. Il fut dépossédé de son téléphone portable malgré le fait qu'il s'est défendu et s'était battu contre ses agresseurs, au nombre de deux selon le concerné. Mais devant se battre à un contre deux, le passant n'avait aucune chance de la remporter. D'autant plus que ses adversaires sont grands et costauds. Qui plus est, ces derniers l'ont chargé par surprise, la victime étant loin de soupçonner à qui il a affaire.

Ainsi, après un semblant d'accalmie à cause de la mobilisation générale des riverains et de la Police après une série d'agressions, qui y ont fait quelques victimes il y a quelques mois de cela, voila que les bandits reviennent récemment à la charge. En cause, on observe un certain relâchement chez les habitants pour être plus vigilants.

En attendant, il existe une certitude : ces bandits s'intéressent surtout aux portables des victimes. Maintes fois, les riverains ne manquent pas d'entendre une jeune fille crier et pleurer après que des voleurs lui arrachent son portable des mains. Et il y a pire : ces bandits qui viennent de localités incroyablement éloignées telles qu'Ambohidratrimo,  sont parfois armés et n'hésitent pas à agresser la victime si elle se montre non coopérative. Ces malfaiteurs sont reconnaissables. A part une physique de sportifs, ils feignent de prendre l'allure de ruraux à la recherche d'un quelconque travail, trimballant un sac ou « gony » à l'intérieur duquel ils cachent un grand sabre ou autre objet tranchant. Certes, la Police a déjà fait quelques coups de filet. Mais les suspects ont été par la suite relâchés, leurs victimes n'ayant pas porté plainte. Cette ruelle d'Antaninandro est le théâtre d'opération privilégiée des bandits. La nuit, ils y tuent les chiens de garde des riverains pour s'infiltrer dans leur propriété et y voler notamment des motos. Les habitants soupçonnent que des véhicules les attendent près du collège Pépites d'Or en face de la station Jovenna et les récupèrent discrètement ensuite. La Police est déjà informée sur la présence de ces véhicules suspects qui y stationnent à partir de minuit jusqu'au petit matin. 

 

Franck R.

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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