Publié dans Société

Rues d’Antananarivo - Une vingtaine d’axes réhabilités !

Publié le jeudi, 28 septembre 2023


Des changements constatés en quelques semaines. Une vingtaine d’axes des rues d’Antananarivo sont actuellement en bon état, après les travaux de réfection entrepris. C’est le cas du côté d’Ambanidia-Ankazotokana jusqu’au tunnel, près du carrefour à Tsiadana. Les chaussées à Ampandrana Bel’Air jusqu’à Ankorahotra en passant par Antsakaviro, ou encore celles situées au croisement d’Ankatso, Antanimora, Mausolée jusqu’à Ampasapito sont réhabilitées. En fait, bon nombre des tronçons de la Capitale étaient en piteux état après la dernière saison des pluies, notamment ceux de la partie des 67Ha et d’Andavamamba jusqu’à Anosy ou encore la Route circulaire. Mais cette époque est désormais révolue suite aux travaux d’urgence mis en œuvre.
Le Conseil des ministres restreint en date du 7 juin dernier a identifié 13 axes à réhabiliter d’urgence. Les travaux sur ces derniers sont actuellement achevés à 100 %, selon les informations recueillies auprès du ministère des Travaux publics (MTP). « Nous avons mobilisé de nombreuses entreprises pour assurer les travaux d’urgence. Les éléments ont travaillé, surtout les nuits pour éviter les embouteillages monstres et accélérer les travaux », informe le colonel Ndriamihaja Livah Andrianatrehina, ministre de tutelle. Certaines rues ont fait l’objet d’une réfection générale et d’autres ont subi des travaux de point à temps de chaussée bitumée. Quelques axes ont aussi subi des travaux de réparation d’accotement et de renforcement de chaussée, comme ceux situés à la bretelle By-Pass. Les travaux entrepris ont varié selon l’état de dégradation des rues. D’un autre côté, des contrôles inopinés ont pu se faire régulièrement, en collaboration avec le Laboratoire national des travaux publics et du bâtiment pour s’assurer que les travaux suivent les normes de qualité requises.
Outre ceux déjà réhabilitées, certains axes des rues de Tanà sont encore en cours de réfection. C’est le cas du côté d’Ankadimbahoaka – Tsimbazaza - Manakambahiny, où les travaux de décapage ont pu se faire dernièrement. Le bitumage se fera d’ici quelques jours, selon les informations recueillies. Il en est de même pour les axes CNaPS - Tsaralalàna - Analakely ou encore Gamo-Ampasampito. Les travaux vont démarrer prochainement pour d’autres tronçons, à l’exemple d’Ambodifilao-Soarano ou encore l’axe Ankadimbahoaka - Anosizato en passant par Fasan’ny Karàna. « Pour la rue Rabetafika, reliant Ankadimbahoaka et Anosizato, les procédures sont déjà en cours et les travaux se feront incessamment », confirme le ministre des Travaux publics.
Pour sa part, le directeur des infrastructures auprès du MTP rappelle aux usagers et riverains   l’importance de l’entretien et la préservation des infrastructures routières. On constate que certains marchands ambulants font la lessive sur les trottoirs. D’autres jettent les restes de nourriture sur les chaussées, sans parler des déchets jetés dans les canaux d’évacuation. « L’eau et l’humidité favorisent la dégradation rapide des chaussées. Laver les voitures en pleine rue, jeter les eaux usées, de l’huile dans les rues ne font que les abimer. Eviter ces pratiques est déjà un geste d’entretien », avance Henri Jacob Razafindrianarivo. Quoi qu’il en soit, l’éducation citoyenne devrait être renforcée, avant que les sanctions soient appliquées !
P.R.

 
 


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Editorial

  • Opération délicate
    Le faux et l’usage de faux envahissent l’Administration, grand « A » s’il vous plaît, à savoir le domaine général qui englobe tous les secteurs d’activités de l’Etat ou de la République. Faux et usages de faux, du jargon populaire « fosika », faux diplômes ou certificats de fin d’étude gangrènent presque tous les Corps de métier de l’Administration entre autres les départements clés comme l’Enseignement supérieur, l’Education nationale, la Justice, la Régie financière, les Forces de défense et de la sécurité (FDS), etc. Les concours d’entrée dans l’administration publique sont infestés de faux dossiers. Des diplômes de Baccalauréat, de Licence, de Master I ou II se trouvent les plus menacés. Il y a eu même certains de faux diplômes de Doctorat !

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