Publié dans Société

Attaque avortée à Ambatoroka - Le chef de bande succombe sous les tirs

Publié le vendredi, 29 septembre 2023

Une intense fusillade s'est produite vers 9h du matin sur l'artère menant à Andohanimandroseza, hier. Un gang armé et qui s'apprêtait à attaquer un magasin ou concessionnaire de moto sis à Ambatoroka, s'y est affronté à la Police. Les coups de feu accompagnés de course-poursuite, en véhicules, ont duré au moins 2 heures au cours desquels un assaillant fut mortellement touché par les balles des Forces de l'ordre. Les membres de ces dernières ont utilisé aussi des motos pour cette chasse à l’homme. Selon un communiqué de la Police, il s'agit du chef de bande. Ce métis chinois, encore jeune, les a reçues en plein crâne. Sous l'impact des projectiles, la boîte crânienne a failli complètement soufflé. D'ailleurs, sa dépouille repose actuellement à la morgue d'Ampefiloha, après que les véhicules de la Police l'a transportée jusque-là. Mais rien ne permet d'identifier le métis chinois : « On n'a rien pu trouver comme pièces d'identité sur lui. Sans doute, la Police aurait tout réuni », explique une source. D'après la Police, c'est en tentant de s'enfuir à bord de sa voiture que le métis chinois fut touché mortellement.

Les policiers lui ont trouvé un revolver et des munitions. Mais ils ont décelé aussi du chanvre indien à bord du véhicule qui porte une fausse immatriculation. En fait de voitures, et pour leurs déplacements et leur fuite, les assaillants ont utilisé deux 4x4 ainsi qu'un taxi, une R12.

En marge de l'élimination du suspect, 8 de ses camarades furent capturés vivants par les éléments des unités spécialisées de la Police dont le service anti-gang (SAG) ou encore la brigade criminelle ou SCAC/BC.

Effectivement, cette opération musclée et ce coup de filet de la Police, n'a pas été le fruit du hasard. « Après qu'ils faisaient l’objet d'une surveillance et de filature pendant 48h, ces bandits s'étaient vu empêcher au dernier moment leur funeste projet de commettre cet assaut armé accompagné de kidnapping dans ce magasin à Ambatoroka », précise une source policière.

Comme nous venons de préciser plus haut, ce gang composé de 9 individus armés étaient donc sur le point de perpétrer un assaut qui aurait pu être sanglant s'il n'y avait pas cette intervention de la Police. Le témoignage du chef Fokontany d'Andohan'i Mandroseza, l'atteste : « Pendant qu'ils se sont échangé des tirs, les Forces de l'ordre et les malfaiteurs se livraient à une course-poursuite qui a débuté près de la clinique Saint-Paul à Ambatoroka jusque dans notre quartier où l'un des bandits fut d'ailleurs éliminé et criblé de balles », commente notre interlocuteur.

Et preuve que la traque devait leur peser, l'un des 4x4 de teinte gris clair des malfrats a percuté de plein fouet un taxi-be de la ligne 129. Ce dernier fut projeté dans une canalisation qui borde la voie.

Autre preuve que les escarmouches étaient dangereuses pour les usagers, la circulation a été coupée deux heures durant, et n'a pu reprendre que vers 11h sur le tronçon qui relie Ambatoroka et Andohan'i Mandroseza.

Malgré tout, il est assez curieux que ces bandits optent à l’utilisation de véhicules juste à une heure de pointe, donc à un moment où la voie était particulièrement encombrée, et ce, dans les deux sens, sur ce tronçon considéré comme l’un des points noirs de la Capitale en la matière.

 

Franck R.

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Editorial

  • A quoi bon !
    Des nouveaux membres de la Haute Cour de justice (HCJ) ont prêté serment. Du coup, des observateurs s’interrogent sinon s’exclament « à quoi bon ! » Une remarque quelque peu désobligeante à l’égard d’une prestigieuse et haute institution judiciaire, soit. Mais, la réalité est là. Et elle s’entête. Les précédents membres de la HCJ ont terminé leur mandat respectif sans avoir pu faire valoir leur compétence dictée par la loi et ce à cause d’un blocage à l’Assemblée nationale de la mandature précédente. Rappelons que le manquement à la mise en place de la Haute Cour de justice avait valu à Hery Rajaonarimampianina, Président de la République, au moment des faits, des mesures disciplinaires de la part de la Haute Cour constitutionnelle du fait que le Président Rajaonarimampianina n’a pas respecté le délai de douze mois prescrit par l’article 167 de la Constitution pour la mise en place de la…

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