Publié dans Société

Saison cyclonique - Les premières tempêtes majeures prévues en 2024

Publié le dimanche, 01 octobre 2023

La nouvelle saison cyclonique dans le bassin sud-ouest de l’océan Indien s’annonce plutôt tardive. En effet, selon les prévisions des différents services météorologiques, la Grande île ne rencontrera pas de tempêtes de grande envergure qu’en début de l’année 2024. Cette tendance de la prochaine saison a été tirée des dernières annonces du Centre de prévision européen (CEP) pour la période d’octobre 2023 à mars 2024.

Ainsi, les prévisions suivent les tendances déjà annoncées l’année dernière, à savoir la rareté des cyclones dans l’océan Indien (Sud-ouest), mais également dans le canal de Mozambique. Cependant, cette rareté ne signifie pas une moindre dangerosité. En effet, bien que le nombre de cyclones soit en baisse, leur intensité et leurs envergures ne sont pas à prendre à la légère. Il suffit d’un seul monstre pour tout ravager sur son passage. En dépit de ces tendances, il ne faut pas croire qu’on est hors de danger. Ainsi, le fait qu’il y aurait moins de systèmes ne veut absolument pas dire moins de danger.

Ne pas lésiner sur les préparations

Actuellement, le service des interventions malagasy comme le Bureau national de gestion des risques et des catastrophes (BNGRC) est déjà en train de mettre graduellement en place les mesures nécessaires pour se préparer au mieux à la venue des cyclones. Identification des zones faibles, sensibilisation de la population, acheminement des vivres dans les localités dites sensibles et inaccessibles en cas d’inondation font partie des tâches. 

« La mise en place des mesures pré-cycloniques a porté ses fruits l’année dernière. Malgré l’ampleur des dégâts et la force des tempêtes, le coût en vies humaines a été relativement en baisse par rapport aux saisons cycloniques d’avant », selon le BNGRC. De ce fait, il est primordial de bien se préparer.

« El Niño » à la manœuvre

La baisse du nombre de cyclones s’explique par la forte activité du phénomène « El Niño » dans l’océan Pacifique. En faisant référence aux données antérieures, le dernier « El Niño » ayant eu un impact de grande envergure a été celui de 2015-2016. Les cyclones dans la zone océan Indien ont été peu nombreux. Néanmoins, il y avait quand même eu l’apparition de « Fatala », un cyclone très intense ayant provoqué beaucoup de dégâts.

Côté technique, la saison en vue est régie par la combinaison de l’existence du dipôle subtropical de l’océan Indien (DSOI) fortement positif et celle d’El Niño. Ces deux phénomènes ne favorisent pas la cyclogenèse.

 

Nikki Razaf

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Editorial

  • Ouragan
    Entre le Népal et la France, en passant par Israël / Gaza, des rafales de vents violents de la taille des ouragans pouvant atteindre une vitesse de destruction jusqu’à 200 km/h rasent tout sur leur passage. Au Népal, la population, estimée à 30 millions d’habitants, n’en pouvait plus. L’économie népalaise, essentiellement ancrée dans le monde agricole, se sent à l’étroit. Elle dépend globalement de la diaspora travaillant en Inde ou ailleurs pour une main-d’œuvre fragile et vulnérable. Parmi les pays les plus pauvres d’Asie, le Népal ne dispose pas des perspectives d’avenir notamment pour les jeunes. La jeunesse népalaise, lasse de subir les défaillances du système politique et économique corrompu du pays et largement dominé par les voisins géants, l’Inde et la Chine, bravait les restrictions imposées par le Gouvernement. Le vase débordait lorsque les dirigeants népalais ont bloqué les connexions des réseaux sociaux dont entre autres les 26 d’entre…

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