Publié dans Société

VIH/SIDA - Discrimination des séropositifs au travail

Publié le mercredi, 04 octobre 2023
« Les antiviraux stoppent la multiplication du VIH dans le corps » « Les antiviraux stoppent la multiplication du VIH dans le corps »

Le VIH/Sida est devenu une menace de première importance pour le monde du travail, affectant la santé et la sécurité des travailleurs exposés à cette maladie. Allant de la discrimination des personnes atteintes par ses collègues au pur renvoi par les entreprises.
En effet, la discrimination et la stigmatisation dont sont victimes les travailleurs séropositifs constituent une menace pour les droits fondamentaux au travail. « Malgré les efforts déployés par les organismes internationaux pour sensibiliser les entreprises aux risques liés au VIH/Sida, il reste encore beaucoup à faire pour protéger la santé et les droits de dizaines de millions de travailleurs qui sont confrontés à cette maladie au quotidien », indiqua l'Organisation internationale du travail (OIT).
D’abord, il y a les coûts inhérents à la prise en charge des travailleurs infectés qui se traduisent par la réduction des gains et la baisse de production. Cela constitue un problème pour les entreprises de tous les secteurs d'activité. Le VIH/Sida accroît également les coûts du travail, réduisant l'expérience et les compétences des travailleurs les plus qualifiés.
Le Sida en 2023
En 2023, 39 millions de personnes vivent avec le VIH/Sida dans le monde. Bien que 76% d'entre elles aient accès à un traitement, 5,5 millions de personnes ne savaient pas qu'elles étaient infectées. Parmi les malades, 53% sont des femmes et des filles dont 82% ont accès au traitement. Tandis que seulement 72% des hommes âgés de plus de 15 ans y ont accès. Malgré une baisse de 38% des nouvelles contaminations au VIH depuis 2010, passant de 2,1 à 1,3 million de personnes en 2022, la statistique pour Madagascar a augmenté de 239%. Malgré cette diminution, l’on compte encore 4 000 adolescents et jeunes hommes âgés de 15 à 24 ans contractant le virus chaque semaine, dans le monde. En Afrique subsaharienne, 3 100 cas d'infection ont été recensés en 2022.
Détecter le plus tôt possible
L’infection par le VIH peut être détectée avec une grande précision à l’aide de tests préqualifiés par l’OMS dans le cadre d’une stratégie et d’un algorithme de dépistage approuvés au niveau national. Le VIH peut être diagnostiqué au moyen de tests de diagnostic rapide qui donnent des résultats le jour même. Ce qui facilite grandement le diagnostic précoce et les liens avec le traitement et les soins.
Il n’existe pas de moyen de guérir l’infection à VIH. Cependant, grâce à l’accès à une prévention, à un diagnostic, à un traitement et à des soins efficaces, y compris pour les infections opportunistes, l’infection à VIH est devenue une pathologie chronique qui peut être prise en charge avec la possibilité de vivre longtemps et en bonne santé.
Traitement du VIH
A l’heure actuelle, le traitement antirétroviral (TAR) ne guérit pas de l’infection à VIH, mais permet au système immunitaire de la personne infectée de se renforcer, leur permettant ainsi de combattre d’autres infections. Actuellement, le TAR est un traitement à vie qui doit être pris tous les jours.

Il réduit la quantité de virus dans l’organisme, ce qui met fin aux symptômes et permet aux personnes touchées de vivre une vie pleine et saine. Les personnes vivant avec le VIH qui sont sous TAR et qui ne présentent aucun signe du virus dans le sang ne transmettront pas le virus à leurs partenaires sexuels.
Les femmes enceintes vivant avec le VIH doivent avoir accès au TAR et prendre ce traitement dès que possible. Cela protège la santé de la mère et aide à prévenir la transmission du VIH au fœtus avant la naissance ou au nourrisson par le lait maternel.
Avec l’avancée de la médecine sur les antiviraux, les séropositifs ne sont plus obligés de suivre des traitements lourds et s’intègrent parfaitement au travail. Il reste ainsi aux collègues et aux patrons à se débarrasser des préjugés et de ne pas mettre à l’écart les personnes atteintes par le virus. Car bien que le patient gagne contre la maladie, il reste une bataille plus importante celle de changer le regard et les préjugés des autres.
Nikki Razaf

Fil infos

  • Carburant - Les prix à la pompe en…baisse !
  • Municipales - La destinée de la Capitale entre les mains de Harilala Ramanantsoa
  • Carburant - Application incontournable de la vérité des prix
  • Télécommunication - Patrick Pisal Hamida nommé vice-président d'AXIAN Telecom
  • Conjoncture - Ntsay Christian condamne la culture de la violence
  • Souveraineté nationale - Le colonel Charles poursuivi pour diffamation 
  • Affaire de viol et d’inceste - Les témoignages des voisins de D.
  • Elections communales et municipales - Marc Ravalomanana fait de l’incitation à l’ingérence 
  • Ampasamadinika - Un père viole sa fille pendant 19 ans
  • Stabilité politique - Le Président appelle à la prise de responsabilité des gouverneurs

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • A bannir !
    Ignoble, l’inceste aggravé par des allégations de viol et de sévices physiques et moraux n’en finit pas de secouer l’opinion. La semaine qui tire à sa fin a vu passer par presse interposée des actes barbares d’un père à l’encontre de ses propres enfants. Des actes à bannir. Un ancien footballeur, demi-célèbre et artiste local, aurait violé et parfois violenté sa propre fille pendant… dix-neuf ans. Toutefois, le terme « viol » devrait être saisi avec précaution. Des actes de viol sur sa propre progéniture 19 ans durant sans que la victime ne réagisse pour tenter de condamner le comportement abominable du père-auteur seraient… impossibles en soi. Il aurait dû y avoir un consentement tacite quelque part. D’ailleurs, des internautes et pas des moindres condamnent l’attitude de la… victime de son silence. Peut-être à des moments différents, elle aurait pu trouver ses comptes. Elle aurait pu soutirer certains profits !…

A bout portant

AutoDiff