Publié dans Société

Manifestations - Des journalistes agressés

Publié le vendredi, 13 octobre 2023

Des journalistes issus du quotidien « Tia Tanindrazana » et de Real-TV ont été à nouveau victimes de violences dans l’exercice de leur fonction. Les faits se sont déroulés hier lors d’une manifestation. Des partisans de l’un des deux camps ont ainsi dérobé le Smartphone de ce journaliste. Par ailleurs, deux femmes ont également volé le téléphone portable d’un simple citoyen dans un taxi-be et ont donné des coups à des badauds. En outre, selon l’un des journalistes, son compte Facebook a été modifié et utilisé par les voleurs.

Une plainte contre les personnes impliquées dans ces actes de violence a été d’ores et déjà déposée par Toky Rafalimanana. Cette plaine du journaliste du quotidien « Tia Tanindrazana » et Top Radio a été appuyée par l’Ordre des journalistes de Madagascar. 

Ces agissements vont à l’encontre de la liberté d’exercer le métier de journalisme en toute sécurité, conformément à la résolution 29 de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO). Ce texte intitulé « Condamnation de la violence contre les journalistes » condamne toute forme de violence perpétrée contre ces derniers dans l’exercice de leur fonction. Cette résolution exhorte les Etats membres à s’acquitter du « devoir qui leur incombe de prévenir ces crimes [ceux commis contre les journalistes], d’enquêter à leur sujet, de les sanctionner et d’en réparer les conséquences ».

Pour les journalistes, un Smartphone peut contenir des données sensibles et des informations très importantes. En plus des contacts, il peut y avoir des documents qui seront perdus à jamais alors qu’il a fallu de nombreuses années pour les réunir. La réclamation du retour immédiat de ces outils de travail figure parmi les demandes de leurs propriétaires.

 

Nikki Razaf

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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