Publié dans Société

Langue hispanique - Des milliers de collégiens malagasy intéressés

Publié le lundi, 16 octobre 2023
Lors de la célébration de la Fête nationale espagnole, jour de l’hispanité, samedi dernier à Ankadimbahoaka Lors de la célébration de la Fête nationale espagnole, jour de l’hispanité, samedi dernier à Ankadimbahoaka

De plus en plus choisie. L’espagnol est la quatrième langue au choix depuis le collège pour les établissements privés et au lycée pour les écoles publiques. Le nombre d’apprenants ne cesse d’accroître ces dernières années. En 2021, environ 10.000 collégiens et lycéens ont choisi la langue hispanique, même pour leur brevet. A l’université d’Antananarivo, 200 étudiants sont inscrits dans le département d’études hispaniques. D’ailleurs, l’ambassade d’Espagne subventionne depuis 2016 des activités culturelles organisées avec l'université et le Consulat honoraire, dont une pièce de théâtre classique, une exposition sur Cervantes, des conférences et ateliers sur la gastronomie et le tourisme avec des instituts de formation professionnelle de renom, etc.
« J’ai choisi l’espagnol comme 4ème langue depuis la classe de 6ème puisqu’elle note de nombreuses ressemblances avec le français. C’est plus facile à apprendre pour ceux qui se sont habitués à la langue de Molière. De plus, les chansons et films en langue hispanique sont actuellement de plus en plus en vogue », argue Ny Kanto Andrianina, collégiène auprès d’un établissement privé sis à Tsimbazaza. Pour Daniel, diplômé du département d’études hispaniques de l’université d’Antananarivo, l’espagnol lui a permis de trouver un métier dans une société off-shore. « Le marché du travail est encore très vaste, avec plusieurs offres alléchantes, pour ceux qui parlent l’espagnol », constate ce jeune cadre.
Pour information, le Consulat honoraire d’Espagne à Madagascar, dirigé par Hasnaine Yavarsoussen, a célébré la Fête nationale espagnole, jour de l’hispanité, le 14 octobre dernier à Ankadimbahoaka. Une occasion de rappeler la coopération bilatérale fructueuse entre l’Espagne et la Grande île. Les relations diplomatiques, commerciales et de développement entre les deux pays sont établies depuis mars 1966. Dans le volet commercial par exemple, l’Espagne exporte à Madagascar divers produits dont des aliments manufacturés, des céramiques, des appareils électriques, des articles en fer et en acier forgés, etc. La valeur totale des exportations s’élevait jusqu’à 21,4 millions d’euros en 2022, selon les informations recueillies. En matière de développement, l’Espagne a aidé Madagascar par le biais de la Croix Rouge Internationale lors du passage des cyclones en 2022 et dans la crise alimentaire dans le sud de Madagascar en 2019. A cela s’ajoute son appui dans le domaine de l’enseignement et de la formation, etc.
P.R.





Fil infos

  • Au lendemain de mai 1972 - Madagascar au rendez-vous des actes manqués
  • Antananarivo - Un concours de propreté pour les 192 Fokontany
  • Maminiaina Ravatomanga - « Nous répondons à nos détracteurs par nos valeurs »
  • Maison de force de Tsiafahy - Le meurtrier de Nanah déclaré évadé
  • Lac Iarivo et Village Artisanal - Deux projets phares pour transformer Ivato et Antananarivo
  • ACTU-BREVES
  • Actu-brèves
  • Vol de bovidés - Durcissement des peines en vue
  • Collecte de riz 2024 - L’Alaotra-Mangoro se prépare
  • Assemblée nationale - Pas de face-à-face ministres-députés avant juin
Pub droite 1

Editorial

  • Date maudite !
    Treize mai, date à effacer ! Ce samedi, jour pas comme tous les autres samedis, 13 mai 1972, date où les mouvements de grève des étudiants grossis par tous les élèves de la Capitale, prenaient une allure radicale, point de non retour, sur l’Avenue de l’Indépendance, devant l’Hôtel de Ville, baptisée désormais Place du Treize mai. Il y a cinquante-trois ans en ce jour du 13 mai 2025, les Forces républicaines de sécurité (FRS) chargeaient à balles réelles les manifestants à Analakely devant l’ancien Hôtel de Ville. Le sang a coulé ! Il y a eu des morts et des morts ! Les choses allaient se précipiter. Pris de panique sinon aux abois, feu Président de la République Philibert Tsiranana enchaînait des décisions qui aboutirent, au final, à la chute du régime PSD. Le Général de Division Gabriel Ramanantsoa, Chef d’ Etat-major de l’Armée prit les rênes du pouvoir suite…

A bout portant

AutoDiff