Publié dans Société

Autonomisation - Des conditions favorables à la gent féminine

Publié le mercredi, 18 octobre 2023


Offrir une indépendance économique et un meilleur accès à l’éducation  aux filles et femmes sur une plus grande échelle. C’est le défi lancé dans deux pays d’Afrique dont Madagascar et le Mozambique. Cela va se faire à travers le programme d'autonomisation et de résilience des filles d'Afrique de l'Est (EAGER). Le projet stimulera l'éducation et les revenus des filles et des femmes tout en renforçant les capacités institutionnelles pour la mise en œuvre des politiques d'égalité des sexes.
« EAGER est une initiative novatrice qui permettra d'obtenir un impact à grande échelle en touchant directement des millions de filles, de femmes et de parties prenantes. Elle vise également à créer les conditions institutionnelles nécessaires à l'autonomisation d'un nombre encore plus important de filles et de femmes », a déclaré Boutheina Guermazi, directrice de l'intégration régionale pour l'Afrique et le Moyen-Orient.
Dans sa première phase, le programme EAGER aidera directement plus de deux millions de filles à rester ou à retourner à l'école et permettra à 160 000 femmes d'accroître leur productivité sur le marché du travail. Un financement de 180 millions de dollars de l’IDA lui sera consacré pour la Grande île. Il touchera également plus de six millions d'agents de changement, notamment des chefs traditionnels, des parents et des garçons par le biais de campagnes de changement de comportement visant à modifier les normes en matière d'égalité des sexes dans les deux pays. Il renforcera la capacité de 26 000 administrateurs locaux qui vont mettre en œuvre efficacement les réformes en faveur de l'égalité entre les hommes et les femmes.
S’attaquer aux causes profondes de l'exclusion des femmes
En Afrique de l’Est et australe, plus de 40 millions de filles ne vont pas à l'école et 55 millions de filles et de jeunes femmes sont mariées avant l'âge de 18 ans. Ce manque d'accès aux ressources et au pouvoir de décision pendant l'adolescence conduit souvent à une trajectoire de faible productivité, les laissant exclues du marché du travail ou reléguées à des emplois de faible qualité à l'âge adulte, contribuant ainsi à un écart significatif entre les hommes et les femmes en matière de revenus du travail.
« Un engagement centré sur l'humain est nécessaire pour s'attaquer aux causes profondes de l'exclusion des femmes. Il s'agit d'un effort multisectoriel englobant l'éducation, la santé, l'emploi et la protection sociale, reconnaissant la forte interrelation de ces dimensions dans l'autonomisation des femmes », a déclaré Sara Troiano, chef de l'équipe de travail sur le programme EAGER, soulignant la nécessité d'une approche holistique.
Nikki Razaf

Fil infos

  • Affaire des Boeing 777 - Des agents du FBI sur le sol malgache
  • Effet du changement climatique - La jeunesse malagasy présente la réalité
  • 45ème sommet de la SADC  - Une dizaine de Chefs d’Etat et de Gouvernement attendus au pays
  • Fausses informations - Une mère crie stop !
  • Liberté de la presse - Les propos condescendants du Général Ravalomanana condamnés  
  • Sécurisation foncière - L'Etat mène une offensive numérique
  • Actu-brèves
  • Affaire des Boeing 777 - Deux suspects clés interpellés par la Brigade criminelle
  • Affaire des Boeings 777 - Madagascar sollicite Interpol et le FBI
  • CUA  - Le paiement du salaire des employés assuré malgré la difficulté 

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Assez !
    « La maison brûle, nous regardons ailleurs ! ». Par cette célèbre phrase devenue légendaire et historique que Jacques Chirac, alors Président de la République française, devait entamer son discours lors de l’ouverture de l’Assemblée plénière du IV ème Sommet de la Terre le 2 septembre 2002 à Johannesburg, en Afrique du Sud. Le Président français voulait faire allusion sur le danger réel que le monde encourt à cause du réchauffement climatique mais les hommes affichent leur indifférence sinon leurs attentions s’orientent ailleurs. Alors que le pays traverse une zone de forte turbulence, nous les concitoyens, les compatriotes, nous passons le clair de notre temps à nous chamailler. La tempête si puissante risque d’emporter le navire, les passagers à bord, trop occupés à se quereller, ne sont pas conscients du péril en la demeure. Jacques Chirac interpelle les « occupants » de la maison de leur ignorance et leur indifférence…

A bout portant

AutoDiff