Publié dans Société

Incendies dans la Capitale - La série noire continue

Publié le mercredi, 25 octobre 2023

Le cauchemar lié à cette série d'incendies aux conséquences désastreuses pour les habitants, n'est pas près de s'arrêter dans la Capitale et ses environs. Pas plus tard qu'hier, et à un intervalle de quelques heures seulement, les quartiers de Mahamasina Tsimialonjafy et Alasora ont été le théâtre de ces incendies dévastateurs.

Dans le cas du premier quartier, une maison à étage bâtie à l'arrière-plan du Tometal, et qui fut occupée par six familles, a été dévastée par les flammes. Le drame a démarré vers 9h du matin. Ces dernières ont tout perdu dans ce sinistre. Elles n'ont presque plus rien, pas même un feuillet de documents utiles dans la vie. "Nous avons perdu nos économies et nos habits en vue d'un mariage dans ce brasier", déplore un locataire.

Malgré les efforts conjoints des sapeurs-pompiers de Tsaralalàna et des riverains pour circonscrire le feu, finalement ce sont les flammes qui ont pris le dessus.

Un problème de tension électrique serait à l'origine du sinistre, fait que ni la Police, ni la JIRAMA n'a confirmé.

Des témoins ont affirmé que l'incendie s'est déclaré au rétablissement du courant. Et que les locataires du 2e étage auraient affirmé avoir entendu une explosion à l'étage en dessous.

En revanche, les occupants du rez-de-chaussée sont indemnes malgré quelques frayeurs.

Vers midi, trois fourgons-pompes déjà engagés à Mahamasina, ont dû être dépêchés en urgence à Angavo, Commune d'Alasora. Ces véhicules des pompiers allaient partir renforcer ceux de la caserne d'Analamahitsy, déjà opérationnels sur place, c'est-à-dire à l'endroit même de cet autre sinistre à Alasora. "La Commune d'Alasora est hors de la zone d'opération des sapeurs de la ville. Mais leur intervention a été rendue possible grâce à une coopération entre les deux Communes dont celle d'Alasora et celle dite urbaine d'Antananarivo CUA", explique une source au niveau des sapeurs de Tsaralalàna. Mais revenons à nos moutons. A Angavo Alasora, une autre maison à étage a également brûlé pendant l'absence de ses occupants. En effet, ces derniers étaient partis chercher des enfants à l'école lorsque l'incendie a éclaté. Ce dernier n'a fait aucune victime mais plutôt son cortège de destructions. "Tous les meubles et autres objets qui se trouvaient à l'intérieur du bâtiment, ont été perdus. Il n'y avait pas de voiture, mais plutôt un vélo à y être calcinés", affirme une source auprès des sapeurs-pompiers. Cependant, une source a avancé que les soldats du feu ont réussi à sauver in extremis une femme âgée et de surcroît paraplégique du brasier. Comme à Mahamasina, la vraie cause du sinistre reste un mystère malgré l'allégation d'un court-circuit par certains.

Pas plus tard que vendredi dernier, un incendie a ravagé le "Tsena maitso" et près de 200 pavillons en bois près du lac malodorant de Behoririka. Contrairement donc aux deux récents sinistres, celui de Behoririka aurait été occasionné par des imprudents occupant les rives dudit lac, et qui s'est propagé sur l'ensemble du marché.

 

Franck R.

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Editorial

  • Traque aveugle (II) ?
    Nous revenons à la charge. Au risque d’être taxé d’entêté, il nous est impossible de ne pas revenir sur le thème précédent (« Traque aveugle » du 14 /11 /25) afin d’interpeller vivement ce que nous appelions, au final, de traque aveugle à l’encontre des entités de productions appartenant à des nationaux et laisser, non-inquiétés, certains ressortissants étrangers souvent naturalisés malagasy aux pratiques douteuses. Des voix commencent à s’élever et finissent par remonter en surface. Ces voix discordantes inondent la toile et dénoncent : « pourquoi s’acharne-t-on sur certains rares Gasy, capitaines d’industrie, en laissant « en paix » les … autres ! Suivez mes yeux ! Lors de la première édition de la « Traque aveugle » du 14 novembre 2025, on était amené à capter l’attention du public sur certaines opérations militaires, des fois, musclées qui sont en fait, de source avisée, des perquisitions officielles. On différencie difficilement…

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