Publié dans Société

Assassinat d'une employée de la CU d’Antsirabe - Une intermédiaire activement recherchée

Publié le mardi, 21 novembre 2023



Un rebondissement dans l'affaire liée à l'assassinat de Harisoa Zouzier Noelina, qui fut de son vivant une employée de la Commune urbaine d'Antsirabe, fait qui remonte le 12 septembre dernier. Une transaction de terrain, serait à l'origine de ce drame. D'après un renseignement, une personne, qui prétendait posséder un terrain, a proposé de la revendre à l'ex-salariée de la CU d'Antsirabe. Et que cette dernière aurait déjà fait un paiement, soit à hauteur de 80 %.

Mais le 12 septembre dernier, l'affaire a brusquement basculé dans l'horreur, date à laquelle l'ex-secrétaire au sein de la CU d'Antsirabe était venue voir personnellement la rabatteuse ou « mpanera » au domicile à celle-ci. De toute façon, cette dernière a pris la fuite, depuis.

Ce jour terrible du 12 septembre, la victime s'y était rendue afin, semble-t-il, de finaliser les dossiers administratifs de la transaction avec la « mpanera ». Malheureusement pour la pauvre fonctionnaire dupée, le terrain promis est loin d'exister. Car au lieu d'une affaire conclue, c'était la mort qui l'attendait, au contraire, chez cette intermédiaire, qui vit avec sa mère et sa sœur.

Et là, l'ex-employée de la CU d'Antsirabe a vécu les derniers moments de son existence car liés à son assassinat : on l'a étouffée jusqu'à ce que mort s'ensuive avec un sachet noir plein de scotch. D'ailleurs, le sachet en question aurait été retrouvé encore sur la victime lorsque les gendarmes l'ont exhumée dans un coin de la cour de la propriété de cette « mpanera » et les siens.

A propos, la mère ainsi que la sœur de cette « intermédiaire » ont été placées en garde à vue au bureau de la Gendarmerie à Antsirabe. Elles sont soupçonnées d'être des complices dans ce crime barbare. Une source a avancé que la fugitive aurait cru que la victime aurait emmené une forte somme d’argent au moment où la première était venue chez elle pour peaufiner les paperasseries, une allégation que la Gendarmerie n'a pas officiellement confirmée.

Revenons aux faits. La disparition subite de Harisoa Jouzier Noelina depuis le 12 septembre dernier, a suscité de vives inquiétudes chez ses proches, mais aussi ses collègues qui travaillent à la Commune. Mais l'enquête menée par la Gendarmerie a finalement porté ses fruits. Dimanche dernier, le corps de la victime avait été finalement retrouvé mais enterré dans la cour de la maison de cette « mpanera ».

En attendant une confirmation, il faut savoir que cette ex-employée de la Commune urbaine d'Antsirabe vivait avec sa fille. Et que c'est cette dernière qui a informé sinon donné l'alerte aux autorités locales après que sa mère n’a plus donné aucun signe de vie.

F.R.

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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