Publié dans Société

Services publics - Recrutement de 14.466 agents en 2024

Publié le jeudi, 23 novembre 2023

Priorité aux secteurs clés et soutien à la croissance économique. Le Gouvernement annonce son plan de recrutement pour 2024, visant à embaucher 14.466 agents au sein des institutions et ministères. Cette initiative comprend 3.675 postes via des concours administratifs et 10.791 recrutements directs, avec une attention particulière portée aux secteurs de l'éducation, la santé publique, la sécurité publique, la Justice, l'environnement et l'agriculture. La répartition de ces postes sera décidée par arbitrage lors du Conseil des ministres, garantissant une allocation équilibrée. 

En plus des nouvelles créations, 2.025 agents issus des concours administratifs de 2022 et 2023 rejoindront leur ministère de rattachement en 2024, renforçant ainsi les effectifs. Ces recrutements ont pour objectifs d'améliorer la qualité des services publics, soutenir le secteur social et stimuler la croissance économique à court terme. A cet effet, le Gouvernement anticipe 4.855 départs à la retraite en 2024, notamment dans les corps spécifiques tels que les militaires, les policiers, les magistrats, les enseignants-chercheurs et les inspecteurs d'Etat. 

Un autre axe concerné sera l'artisanat, avec 164 métiers recensés. Le Gouvernement, conscient de l'importance de ce secteur, prévoit également de créer des opportunités d'emploi. Rappelons qu'en 2022, l'Etat avait envisagé de recruter 17.900 fonctionnaires, dont 17.200 dans six ministères prioritaires. La Défense nationale, la Gendarmerie, la Justice, la Santé publique, l’Education nationale, l'Enseignement technique et la Formation professionnelle étaient les principaux bénéficiaires de ces recrutements, démontrant une vision stratégique pour renforcer les services publics essentiels. Les 700 postes restants seront répartis entre la Présidence de la République, la Primature et les 21 autres ministères.

 

Carinah Mamilalaina

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    Sur la tribune, devant la presse, au salon, sous la chaumière, au marché, sur la place publique, etc., on parle de la refondation. Dans certains cercles de réflexion, la refondation enflamme les débats. Pour les nouveaux tenants du pouvoir, faire référence à la « refondation » semble être une obligation même dans certains cas, une contrainte. D’ailleurs, le numéro un du pays arbore le titre très officiel et solennel de « Président de la Refondation de la République » ! On ne jure que par ce terme magique mais parfois quelque peu trompeur, la « Refondation ».

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