Publié dans Société

Disparition d'un nourrisson - Une demande de rançon adressée à sa famille

Publié le dimanche, 03 décembre 2023


Depuis vendredi dernier, précisément vers 6h du matin, un petit garçon répondant au nom de Mahery Razanabololona, alias Hery (6mois) a disparu au marché de Soamanatombo là où sa mère vend des letchis. Mais le nourrisson n'est pas le seul à ne pas donner signe de vie. Nekena (10 ans), cette fillette à qui la maman du bébé l'avait confié, a disparu aussi en même temps que lui. Hier après-midi, l'affaire connaît un rebondissement et tout semble s'éclairer subitement : les proches de l'enfant auraient reçu un sms duquel on peut lire un mot, ou plutôt un ordre des ravisseurs, leur demandant la somme de 700 000 ariary comme rançon contre la liberté du nourrisson. Il s'agit donc bel et bien d'un kidnapping qui fait paniquer et qui exaspère les parents du gosse, en particulier sa mère.
Mais une heure à peine avant qu'on ait pu avoir une explication à la disparition du bébé, hier après-midi, deux membres de sa famille nous expliquaient leur désarroi total. "Pour le moment, les Forces de l'ordre n'ont pas pu encore lever un coin de voile à l'affaire", trancha Olivier Andriamihaja Rakotovoahangy, le père du petit Mahery. Ce dernier n'en croyait toujours pas à ses yeux devant la disparition subite de son fils : "Il se trouvait derrière l'étal où sa maman était en train de ranger ses letchis. Il y avait aussi cette fillette lorsque mon épouse les a perdus subitement de vue", continue l'homme.
De son côté, la tante du petit affirme que la famille ne soupçonne encore personne. Et que tous les proches n'ont, eux non plus, aucune nouvelle du nourrisson, du moins jusque vers le milieu de l'après-midi, hier.
Une mention particulière à propos de Nekena. D'après toujours notre interlocutrice, cette fillette aurait commencé à s'occuper ainsi du bébé depuis 2 semaines, moyennant une certaine somme. En réalité, Nekena serait plutôt une petite mendiante qui veut aider la maman du petit Hery pendant les moments où la femme est prise par son travail.
A part ce rebondissement lié à cette information se rapportant sur l'enlèvement, puis cette demande de rançon par les ravisseurs du nourrisson, un autre venait s'ajouter aussi au premier. Aux dernières nouvelles, un suspect aurait été arrêté, selon une source officieuse. Pour le moment, le suspense continue et cela met rudement à l'épreuve les parents du petit. Ils lancent un appel afin qu'on les soutienne pour retrouver la trace de leur enfant. Ce n’est pas la première fois qu’un bébé avait été enlevé. Il y a quelques mois de cela, un autre nourrisson était également victime. A l’époque, c’était sa nounou, de complicité avec les bandits, était impliquée. Heureusement, le petit otage était sain et sauf.
Franck R.

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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