La population locale vit donc dans la terreur et est à la merci de ces bandes armées qui comptent une vingtaine ou une trentaine d'individus équipés d'armes hétéroclites, mais surtout aussi d'autres plus puissantes telles que des fusils automatiques type AK47 ou d'assaut dont des MAS 36.
Par rapport à leur ancienne pratique qui se cantonna uniquement au vol de bovidés, les dahalo s'acharnent de plus en plus maintenant aux villageois pour les enlever en rançonnant leurs familles, voler leurs économies mais aussi leurs femmes. Malheur à celles qui tombent entre les griffes des agresseurs qui ne font pas de distinction d'âge pour abuser de ces pauvres villageoises.
D’abodr, les habitants de trois Fokontany voisins de Mahavelona dont Andranokambana, Ambohidranokely et Ambohidrambano. Entre temps ceux d'Antolojanahary et d'Andranovelona vivent désormais comme sur le tranchant d'un couteau à cause des menaces proférées par ces bandits afin de les attaquer à leur tour.
A la lumière de ces tristes réalités auxquelles sont confrontés ces habitants, et vu que ces localités d'Ankazobe forment un triangle "noir" formé par celles de l'ouest de l'Alaotra-Mangoro et du Betsiboka au nord, ces derniers s'en remettent désormais aux autorités compétentes dont surtout le haut commandement de la Gendarmerie pour qu'elles mettent en place un détachement spécial bien équipé, donc opérationnel 24h/24 et prêt à intervenir à tout moment pour voler au secours des villages menacés. Cela suppose, outre des fantassins aguerris, la disposition par ce détachement spécial d’armements et de matériels de plus en plus sophistiqués, tels que des hélicoptères et autres véhicules blindés, est plus que jamais nécessaire pour la dissuasion et surtout la sécurisation de la population locale.
Franck R.