Publié dans Société

Fête de Noël et de fin d'année - Hausse de prix des produits 

Publié le jeudi, 14 décembre 2023

Une tradition. La fête de Noël et celle de fin d'année sont pour les Malagasy inséparables avec les festins. Outre une tradition, c'est aussi la marque de la fraternité et des retrouvailles entre les familles. Comme d'habitude, les commerçants profitent de cette occasion pour en tirer plus de bénéfices. 

Chaque année, les œufs et les volailles subissent une hausse de prix. Mais depuis le début de ce mois, les légumes, les viandes, les friandises ainsi que les pâtisseries ont emboîté leur pas. Une hausse de 2.000 à 3.000 ariary par kilo est constatée chez les boucheries, sans parler de l’irrégularité des balances. Le kilo du sucre et de la farine avoisine respectivement les 5.000 et 6.000 ariary.

Pour les volailles et les œufs, la hausse est exorbitante. Le prix d’une volaille varie entre 25.000 et 150.000 ariary si l'année dernière, pour une valeur de 20.000 ariary, on pourrait encore s'acheter un canard. Pour les œufs, le prix unitaire varie de 700 à 900 ariary. Une dinde s’achète actuellement à 120.000 voire 180.000 ariary, tandis qu’une oie adulte se vend de 80.000 à 100.000 ariary. 

A moins de deux semaines de la fête de Noël, ce sont encore les restaurateurs et les gargotiers qui sont les principaux clients des marchands de volailles. Les consommateurs diminuent. Par ailleurs, beaucoup se ruent vers l'élevage moderne car c'est plus rentable, selon une mère de famille. 

Quant aux objets de décoration, sapins de Noël, LED lumineux, jeux de lumière, jouets, ceux-ci inondent le marché avec des prix accessibles à toutes les couches sociales. Cependant, les vendeurs peinent à trouver preneurs. En effet, les acheteurs sont encore rares. Ils préfèrent réutiliser les objets décoratifs achetés l’année dernière ou même avant, ou bien les fabriquer eux-mêmes chez soi. Cependant, beaucoup de magasins offrent un large choix pour la décoration. Ce sont les entreprises, églises, associations qui se tournent vers les grands sapins, tandis que les ménages se ruent vers le sapin mural qui occupe moins d'espace, donc moins coûteux et moins encombrant. 

 

Recueillis par Anatra R. 

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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