Publié dans Société

Saison cyclonique - Le curage du Canal C3 débutera en janvier 

Publié le mercredi, 27 décembre 2023

L’inondation est encore un problème majeur dans la Capitale. Cependant, cette saison cyclonique sera plus dangereuse qu'auparavant selon la prévision météorologique. Afin de soutenir le Bureau national de gestion des risques et des catastrophes (BNGRC) pour diminuer l'impact des catastrophes pour la population, un protocole d’accord entre le Projet de développement urbain intégré et de résilience du grand Antananarivo (PRODUIR) et le BNGRC a été signé, hier. Ces deux entités sont impliquées de près dans la gestion des risques et des catastrophes, pour le Grand Antananarivo. 

La Cellule de prévention et gestion des urgences (CPGU) de la Primature a initié une stratégie afin d’intégrer systématiquement la réduction des risques et des catastrophes dans les plans et programmes de développement au niveau du Gouvernement et ce, pour réduire la vulnérabilité des infrastructures du pays et renforcer la résilience aux risques climatiques. 

 Le partenariat vise à instaurer une collaboration entre les deux entités afin d’appuyer les Communes des zones d’intervention du projet pour qu’elles puissent faire face aux risques et aléas, à travers la mise à disposition des moyens de réponse aux besoins les plus urgents. 

« Il s’agit essentiellement de protéger Antananarivo et surtout les communautés dans les zones d’intervention du PRODUIR, dont le long du Canal C3 », a expliqué Zaka Rabearimanana, directeur général de l'Aménagement du territoire et de l'Équipement, au sein du ministère de l’Aménagement du territoire et des Services fonciers. En effet, l'assainissement du Canal C3 débutera au mois de janvier prochain. En vue d’assurer la préparation des communautés à la gestion des risques et catastrophes, il est prévu de mettre en œuvre diverses activités à savoir, l’élaboration et/ou la mise à jour de plan de contingence communale, la réalisation des exercices de simulation tant au niveau de la CUA qu’au niveau des Communes périphériques et de doter en équipements avec des matériels spécifiques d’intervention afin de faire face aux éventuelles catastrophes.

 

Anatra R.

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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