Mais avec les informations tirées à compte-gouttes, très peu d'éléments ont filtré de l'affaire. L'un de ces derniers avance que le chauffard n'était pas sous l'empire d'un état alcoolique au moment des faits et qu'il est de nationalité malagasy. Et qu'il est encore dans la force de l'âge.
L'enquête en cours tente de déterminer les circonstances exactes de l'accident et surtout de comprendre les raisons de cette perte de contrôle fatale pour autrui, bien entendu si tel a été vraiment le cas, chez ce chauffard.
Quoi qu'il en soit, il existe toujours un cas de délit de fuite par le fait qu'il y a mort d'homme mais aussi la blessure de cet enfant. Et surtout, la loi en vigueur veut que dans pareilles circonstances, le conducteur en cause n'a pas le droit de bouger, encore moins de quitter l'endroit de l'accident avant que la Police ne vienne faire le constat.
Normalement, et selon toujours la loi en vigueur, le mandat de dépôt d'office s'impose pour le concerné. L'opinion est dans l'attente de la suite de l'affaire.
Pour revenir brièvement dans la genèse de l'affaire, on peut dire que le premier témoin n'est autre que le propre garçon de la défunte. "L'enfant a affirmé avoir vu une voiture noire. Puis c'est tout", déclare un témoin.
Ce matin de la nouvelle année 2023, la femme et son petit garçon ont envisagé d'aller prier. Mais le destin en a décidé autrement.
Enfin, personne ne comprend vraiment le geste et comportement de ce chauffard, à moins qu'il ait eu peur pour sa peau, du fait d'une éventuelle colère collective des témoins à la scène qu'il a préféré prendre la fuite.
L'enquête suit son cours.
F.R.