Publié dans Société

Photographes d'évènement - La guerre des objectifs

Publié le vendredi, 05 janvier 2024
Photographes d'évènement - La guerre des objectifs Crédit photo : fourni

Evolution et défis dans le monde de la photographie. De plus en plus de passionnés se lancent dans ce domaine. Aro Anteherana souligne la nécessité de distinguer les professionnels des amateurs. « La scène de la photographie à Madagascar est en pleine effervescence », déclare-t-il. Et d’ajouter : « Entre professionnels et amateurs, le choix est vaste, mais je suis convaincu de l'importance d'adhérer à l'Union des photographes professionnels de Madagascar (UPPM). C'est la seule organisation légale et gouvernementale qui rassemble les photographes professionnels du pays ».
Anteherana explique que le nombre croissant de photographes a engendré une concurrence, avec des prix souvent très bas. Il souligne également que le marché était autrefois dominé par environ 200 événements photographiques par an, mais la compétition a fait grimper ce nombre. « C'est un défi de nos jours. Les bas prix attirent beaucoup de clients, mais cela peut compromettre la qualité des services photographiques. Les conditions de base pour les événements sont similaires, mais les tarifs varient de 250.000 à 900.000 ariary pour un mariage et de 600.000 à 1 million d’ariary pour un événement corporatif », affirme-t-il.
Parlant de l'évolution du métier, Anteherana mentionne que « la shooting photo a perdu sa renommée en raison de divers facteurs. D'abord, comme toutes les modes, elle peut sembler passagère. Ensuite, la technologie évolue constamment. Bien que les téléphones mobiles aient des capacités graphiques impressionnantes, ils ne peuvent jamais remplacer complètement un appareil photo professionnel ». Malgré ces défis, il insiste sur le fait que la photographie reste un aspect important de sa vie professionnelle. En plus de cette activité, il exerce d'autres métiers, mais la photographie complète son activité et contribue de manière significative aux revenus de sa famille. « Excepté décembre qui est marqué par de nombreux mariages, le mois de septembre est le plus chargé en termes de demandes photographiques », révèle-t-il.
Carinah Mamilalaina

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Editorial

  • Prudence !
    Nous sommes en pleine période de vacances. Tous les examens officiels de l’enseignement secondaire général et technique terminés, il reste à attendre pour les aînés la publication des résultats du baccalauréat. Les parents, du moins ceux qui en ont les moyens, profitent de l’occasion pour emmener leurs ouailles et enfin savourer l’air marin. Il faut bien s’ioder directement sur les bords de la mer. Mahajanga, la « ville des fleurs » rafle la mise grâce à ses atouts climatiques. Mahajanga est littéralement prise d’assaut par les touristes locaux et internationaux. La chaleur quasi permanente de la côte ouest attire les vacanciers. La Région d’Atsinanana avec ses agréables côtes n’en déméritent pas. En effet, Toamasina (ville), Foulepointe, Mahambo, Sainte-Marie, etc. talonnent de près Mahajanga. Mais, handicapée par les aléas climatiques, tantôt chauds tantôt froids et pluvieux, Atsinanana se voit quelque fois lésée. Ampefy, Vatomandry,Toliara et Morondava doivent se contenter des arrivées …

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