Publié dans Société

Tornade et orage à Ikongo -10 personnes trouvent la mort

Publié le lundi, 08 janvier 2024


Une tornade accompagnée d’un violent orage s'est abattu sur ville d'Ikongo, vers 18h15, dimanche dernier. Pendant une heure, une pluie diluvienne, suivie de coups de vent sinon de violentes rafales, s'est abattue sur la ville. Le déchaînement des éléments était tel qu'il a occasionné des pertes en vie humaine soit dix morts, selon un député de la région. Bien entendu, il ne s'agit pas d'un bilan officiel car les différentes sources ont chacune leurs propres statistiques. Aussi, le correspondant local de la Radio nationale (RNM) parle de six morts, enfin le BNGRC de trois morts. "Ces victimes auraient été emportées par les torrents. Et c'est le chef District qui m'en a informé", déclare le Général Ellack Olivier du BNGRC.
D'après un recoupement, le corps sans vie d'un employé des Impôts a été retrouvé sur les rives d'une rivière après que les eaux de celle-ci l'ont happé et entrainé jusqu'à cet endroit d'Ambatoharanana.
Le cas d'une mère de famille d'Ambodisahamaloto, serait l'un des plus tristes d'entre tous. Elle fut tuée dans un éboulement ainsi que ses trois progénitures.
Mais il n'y a pas que les victimes tuées. Une vingtaine d'autres personnes ont été blessées. Elles ont été évacuées à l'hôpital. Quant aux dégâts matériels, ils sont d'une ampleur sans précédent, autant parler d'une ville dévastée et enclavée. Au moins 5 habitations se sont écroulées, faisant une vingtaine de sinistrés. "La nôtre est bâtie sur les bords d'un fleuve. Mais avec le déluge, le niveau de ses eaux était monté à une vitesse incroyable, engloutissant la maison jusque dans sa fondation. C'est cela qui a provoqué son effondrement. J'ai réussi à sauver ma femme de la noyade lorsque les torrents l'ont brusquement entraînée vers le fond", raconte un chef de famille d'une Commune des environs d'Ikongo.
Les routes sont submergées et les éboulis ne se comptent plus, sans parler des arbres déracinés ou encore des milliers d'hectares de rizières sous les eaux.
Les infrastructures de la ville, déjà malmenées et fragilisées par le récent passage du cyclone Alvaro, il y a à peine quelques jours de cela, ont toutes cédé. Cela expliquerait l'ampleur des désastres. Le prince d'Ikongo lance un appel de détresse à l'endroit du pouvoir en place et les généreux donateurs pour qu'ils viennent en aide aux habitants de plusieurs Communes d'Ikongo touchées par les intempéries de dimanche dernier. Sur place, l'heure est encore au sauvetage mais aussi à la décompte des victimes, enfin à l'inventaire des constructions dévastées par ce violent orage.
Franck R.

Fil infos

  • Lake Village Ivato - Les appartements désormais mués en… cités universitaires
  • Actu-brèves
  • Présidentielle anticipée - La HCC assouplit le délai constitutionnel de 60 jours
  • Loi de Finances 2026 - Quand le budget trahit le renouveau
  • Actu-brèves
  • Hauts emplois de l’Etat - Pluie d’abrogations au ministère des Finances et celui de l’Education nationale  
  • UE- Madagascar - Vers un dégel des certains financements 
  • Actu-brèves
  • Réunion de l’OMC nationale à la Primature - Sécurité et stabilité au menu
  • Tentative de dissolution de la Fédération - Le football malgache en danger

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Soixante jours !
    Les deux semaines qui ont vu la présentation des membres du nouveau Gouvernement, sous la houlette du Premier ministre, chef du Gouvernement Herintsalama Andriamasy Rajaonarivelo, arrivent bientôt à leur fin. Onze jours se sont écoulés, il reste quarante neuf jours des soixante jours, temps imparti dicté par le président de la Refondation, colonel Michaël Randrianirina, lors de son discours d’installation dudit Gouvernement le 28 octobre 2025 au palais d’Etat d’Iavoloha. En effet, le Chef de l’Etat Randrianirina a donné, d’un ton ferme, soixante jours francs aux nouveaux membres du Gouvernement de faire leurs preuves, de quels bois ils brûlent, selon une certaine expression ! Le Président de la Refondation de la République se démarque du sentier battu en réduisant la « période de grâce » ou « d’essai » à 60 jours au lieu de 100 traditionnellement appliquée. L’origine des « Cent jours » remonte à l’Empire, phase de l’Histoire…

A bout portant

AutoDiff