Publié dans Société

Développement urbain et résilience - Des grands chantiers pour cette année !

Publié le jeudi, 18 janvier 2024



Menés dans le grand Antananarivo. Le Projet de développement urbain intégré et de résilience (PRODUIR) va entamer de grands chantiers cette année, dont la deuxième phase des travaux urbains et d'autres appuis institutionnels. A cela s’ajoutent les travaux de confortement partiels des berges du canal C3, lesquels commenceront d’ici peu. Ces travaux consistent à construire des murets pour les berges, à aménager les bordures et les bassins tampons se trouvant le long du canal. Les murets de protection en maçonnerie seront d’une longueur totale de 6 km. Des batardeaux ou barrages destinés à la retenue d'eau provisoire seront mis en place ainsi que quelques travaux confortatifs liés aux travaux de berges, tels que les exutoires ou divers dalots cadres. Au total, 6 tronçons seront réhabilités.
Ces chantiers d’envergure nécessitent un engagement des parties prenantes, mais également un dialogue permanent avec les populations riveraines. Des mesures d’accompagnement pointues seront déployées durant les travaux comme les mesures environnementales, le maintien de la circulation, l’entretien de la route existante et l’organisation des chantiers. Pour faire face à diverses problématiques qui pourraient se poser, ledit projet, financé par la Banque mondiale et ses parties prenantes, met en avant la transparence et le dialogue. « Le dialogue et les échanges permanents font partie des priorités de PRODUIR à chacune des étapes ou face aux problèmes qui peuvent survenir au vu de l’ampleur des chantiers qui seront menés », confie Mamy Reine Razanadrafara, experte en sauvegarde sociale dudit projet. D’ailleurs, la maison du Projet, récemment ouverte, vise cet esprit d’ouverture et de transparence. La réhabilitation du canal C3 s’avère être une priorité pour la protection de la plaine d’Antananarivo. Ceci notamment face aux problèmes hydrauliques constants qui menacent des milliers de Tananariviens à chaque saison des pluies.
Recueillis par P.R.
 
 





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Editorial

  • Opération délicate
    Le faux et l’usage de faux envahissent l’Administration, grand « A » s’il vous plaît, à savoir le domaine général qui englobe tous les secteurs d’activités de l’Etat ou de la République. Faux et usages de faux, du jargon populaire « fosika », faux diplômes ou certificats de fin d’étude gangrènent presque tous les Corps de métier de l’Administration entre autres les départements clés comme l’Enseignement supérieur, l’Education nationale, la Justice, la Régie financière, les Forces de défense et de la sécurité (FDS), etc. Les concours d’entrée dans l’administration publique sont infestés de faux dossiers. Des diplômes de Baccalauréat, de Licence, de Master I ou II se trouvent les plus menacés. Il y a eu même certains de faux diplômes de Doctorat !

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