« Le barrage aura 1 km de longueur et 50m de hauteur. Cette infrastructure sera à usages multiples sur la partie haute du bassin du fleuve de Mandrare. Les objectifs étant de promouvoir des avancées économiques considérables sur le long terme et d’améliorer les conditions de vie des milliers de personnes qui seront déplacées. Ce barrage contribuera à l’irrigation de l’agriculture, mais aussi à l’approvisionnement en eau et électricité des localités touchées par le projet », explique Simon Andriatsiferana, directeur général de l’Eau au sein du ministère de tutelle.
Ce projet vise principalement à approvisionner jusqu’à 830 millions m3 de réserve d’eau potable à stocker pour le seuil de Dabolava, dans la Commune de Mahaly. Il s’agira également d’introduire des pratiques de gestion durable sur 10.000 hectares, telles que l’irrigation des plaines cultivables, la restauration et la conservation des paysages forestiers, tout en améliorant les moyens de subsistance et la résilience de milliers de personnes dans la Région d’Anôsy. Grâce à ce défi, la population bénéficiera également de 1,5 MW d’énergie électrique qui pourra subvenir aux besoins locaux.
Afin de déterminer la faisabilité de ce projet, des études APS (avant-projet sommaire) détaillées ont été effectuées dans le cadre du projet régional pour la résilience climatique sur terrain afin de mener des analyses sociales, environnementales et techniques. Une délégation de la Banque mondiale, dirigée par le spécialiste des ressources en eau David Casanova, accompagnée de l’équipe technique de la Région d’Anôsy - dirigée par le gouverneur Voahary Rakotovelomanantsoa - ainsi que des représentants du ministère de l’Agriculture et de l’Elevage et du ministère de l’Eau, de l’Assainissement et de l’Hygiène, ont effectué une descente sur place.
E.F.