Publié dans Société

Barrage et bassin de conservation d’eau - Les études avancent dans la Région d’Anôsy

Publié le jeudi, 25 janvier 2024

Un projet pharaonique d’approvisionnement en eau et d’assainissement est en gestation dans le grand Sud. En effet, les Régions d’Anôsy et d’Androy bénéficient du projet d’amélioration de l’accès à l'eau potable (PAAEP), financé par la Banque mondiale. Cette dernière a déboursé une bagatelle somme de 500 millions de dollars pour soutenir des moyens de subsistance résilients à travers l’accès en eau potable pour la population de ces Régions. Il s’agit de la construction d’un barrage de rétention et d’un bassin de conservation d’eau en amont du fleuve Mandrare dans trois Communes de la Région d’Anôsy, à savoir la Commune rurale de Mahaly, Ebelo et Ranobe, situées dans le District d’Amboasary-Sud.

« Le barrage aura 1 km de longueur et 50m de hauteur. Cette infrastructure sera à usages multiples sur la partie haute du bassin du fleuve de Mandrare. Les objectifs étant de promouvoir des avancées économiques considérables sur le long terme et d’améliorer les conditions de vie des milliers de personnes qui seront déplacées. Ce barrage contribuera à l’irrigation de l’agriculture, mais aussi à l’approvisionnement en eau et électricité des localités touchées par le projet », explique Simon Andriatsiferana, directeur général de l’Eau au sein du ministère de tutelle. 

Ce projet vise principalement à approvisionner jusqu’à 830 millions m3 de réserve d’eau potable à stocker pour le seuil de Dabolava, dans la Commune de Mahaly. Il s’agira également d’introduire des pratiques de gestion durable sur 10.000 hectares, telles que l’irrigation des plaines cultivables, la restauration et la conservation des paysages forestiers, tout en améliorant les moyens de subsistance et la résilience de milliers de personnes dans la Région d’Anôsy. Grâce à ce défi, la population bénéficiera également de 1,5 MW d’énergie électrique qui pourra subvenir aux besoins locaux.  

Afin de déterminer la faisabilité de ce projet, des études APS (avant-projet sommaire) détaillées ont été effectuées dans le cadre du projet régional pour la résilience climatique sur terrain afin de mener des analyses sociales, environnementales et techniques. Une délégation de la Banque mondiale, dirigée par le spécialiste des ressources en eau David Casanova, accompagnée de l’équipe technique de la Région d’Anôsy - dirigée par le gouverneur Voahary Rakotovelomanantsoa - ainsi que des représentants du ministère de l’Agriculture et de l’Elevage et du ministère de l’Eau, de l’Assainissement et de l’Hygiène, ont effectué une descente sur place.

 

E.F.

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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