Publié dans Société

Epidémie en Afrique australe - Aucun cas de choléra à Madagascar

Publié le lundi, 05 février 2024

Actuellement, aucun cas de choléra n’a été relevé sur la Grande île, et les vols internationaux restent en activité. Cependant, l’alerte a été donnée et il faut empêcher le fait que l’épidémie de choléra sévisse dans le pays. Ainsi, des mesures drastiques sur la salubrité et l’hygiène ont été mises en place dans tous les ports et aéroports de Madagascar. Contrôle de la température corporelle, passage par un bac d’eau de javel ou chlorée, friction des mains avec du gel hydroalcoolique, aspersion de produits désinfectants des bagages sont ainsi obligatoires.

Toutes ces mesures ont été prises par les autorités malagasy suite à la signalisation de plusieurs cas de choléra dans les îles voisines, en particulier les Comores qui ont des liens étroits avec Madagascar, surtout dans les Régions du nord. A Mahajanga par exemple, 6 embarcations en provenance des Comores y débarquent chaque jour en moyenne. Hier, lors d’une descente de plusieurs ministres à l’aéroport d’Ivato, les responsables au niveau de l’Aviation civile de Madagascar (ACM) ont ainsi montré les dispositifs sanitaires mis en place par l’Etat afin de prévenir au maximum l’importation de cette maladie sur nos terres.

Pas de mise en quarantaine, tous les ports et aéroports restent ouverts

Pas de fermeture des portes d’entrée aérienne. Jusqu’ici, selon les décisions concertées des entités concernées comme le ministère de la Santé publique ou celui des Transports, tous les aéroports du pays ayant des vols venant de l’étranger, continuent de fonctionner normalement. 

« L’Etat malagasy ne traîne pas. Toutes les mesures nécessaires ont été prises. En plus des dispositifs dans les aérogares, des sensibilisations envers la population par rapport au choléra ont également été réalisées en parallèle », selon les propos recueillis hier à Ivato. En effet, étant donné que nous sommes en pleine haute saison haute du tourisme, une éventuelle arrivée de cette épidémie sur le sol malagasy serait un coup dur pour l’économie.

En ce qui concerne les bateaux, l’Agence portuaire maritime et fluviale (APMF) a recommandé 5 jours de mise en quarantaine en cas d’épidémie. Toutes les marchandises seront traitées avec du produit désinfectant et les passagers des bateaux ne seront autorisés à débarquer qu’après avoir obtenu des résultats de tests médicaux concluants. Cependant, questionné à Ivato sur l’application de ces mesures, le ministre des Transports et de la Météorologie, Valéry Ramonjavelo a répondu que « ces mesures n’ont pas encore été appliquées dans les ports malagasy ». Il a ajouté que suite aux discussions avec le ministère de la Santé publique et les informations partagées avec l’Organisation mondiale de la santé (OMS), la fermeture des frontières n’est pas encore opportune. Ainsi, au grand bonheur de nos amis comoriens, aucune mesure liée à la mise en quarantaine n’a non plus été prise pour les navigateurs en provenance des Comores. Madagascar reste encore ouvert sur le monde.

 

Nikki Razaf

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Editorial

  • Post – pillage
    Le redressement post-pillage s’organise. Une cellule du genre comité de pilotage se met en place pour étudier au cas par cas et évaluer le cas échéant les besoins en collaboration avec les représentants directs des « sinistrés ». Constatant les dégâts potentiellement dévastateurs et les ruines subies en un coup de vent par les opérateurs, le Gouvernement prend ses responsabilités. Dans les faits, l’Etat va agir en tant que facilitateur dans toutes les démarches auprès des banques ou autres institutions dispensatrices de crédit. Il (l’Etat) prendra en charge en totalité les intérêts bancaires. L’objectif étant de permettre aux opérateurs ou propriétaires victimes de vandale, de braquage ou de pillage de se remettre dans les meilleurs délais.

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