Publié dans Société

Richesses naturelles - Madagascar brille au Festival des orchidées

Publié le jeudi, 08 février 2024

La flore malagasy à l’honneur dans la Capitale de la Grande-Bretagne et de l’Angleterre. Encore une fois, la Grande île est au-devant de la scène grâce à ses richesses naturelles et notamment par ses nombreuses variétés d’orchidées. Actuellement, 5.000 plantes sont exposées à la 28ème édition du Festival des orchidées, en hommage à la beauté florale de Madagascar. Cette exposition se tient du 3 février au 3 mars au « Princess of Wales Conservatory », situé à Londres. Sur place, le ministre de l'Environnement et du Développement durable (MEDD), Max Andonirina Fontaine, a affirmé que ce festival est l'occasion pour Madagascar de présenter ses trésors naturels uniques.

Renforcement des relations avec le Royaume-Uni

Le ministre, Max Andonirina Fontaine, a souligné que la tenue de ce Festival des orchidées renforce la coopération entre Madagascar et le Royaume-Uni. Il a exprimé sa gratitude envers l'ambassade de Madagascar au Royaume-Uni et celle du Royaume-Uni à Madagascar pour leur large contribution dans la réalisation de cet événement, mettant en avant l'importance des échanges culturels et scientifiques entre les deux Nations. « Effectivement, le Royaume-Uni est le premier pays avec lequel Madagascar a établi des relations diplomatiques. Il est l'un de nos plus grands partenaires dans la préservation de la biodiversité, la lutte contre le changement climatique et le renforcement de la résilience de la communauté locale », a indiqué Max Fontaine, durant la cérémonie de lancement officiel de cet évènement.

Rencontre avec les équipes d'experts 

Les « Royal Botanic Gardens Kew » ou Jardins botaniques royaux de Kew sont reconnus par les experts comme étant un label des meilleurs jardins au monde, abritant le plus grand nombre d'espèces de plantes. L'événement a accueilli environ 30.000 différentes espèces réparties sur une superficie de 121 hectares, offrant ainsi une vitrine exceptionnelle pour la biodiversité de Madagascar. Lors de sa visite, le ministre a découvert la splendeur de l'exposition, de même que ses installations scientifiques. Il a eu l'occasion de rencontrer des experts scientifiques locaux et la Direction des « Kew Gardens ». Le mercredi dernier, le ministre a effectué une séance de travail bilatérale avec Rebecca Pow, ministre de l'Environnement, de l'Agriculture et des Affaires rurales du Royaume-Uni. Plusieurs points ont été évoqués durant cette rencontre, à commencer par les collaborations entre les deux Nations, ainsi que les perspectives pour favoriser la lutte contre le dérèglement climatique à Madagascar. 

Importance des orchidées dans les écosystèmes 

Selon Landy Rajaovelona, chercheur passionné par les orchidées à Madagascar, cette variété de plante représente des indicateurs sensibles des conditions environnementales et du changement climatique. Réagissant à la sécheresse, au manque de lumière et à l'insuffisance d'humidité, l’orchidée, faisant partie d’une grande famille des plantes monocotylédones, n’est pas simplement décorative, mais elle joue également un rôle de baromètre pour la santé environnementale de l'île. Malgré leur importance écologique, les orchidées de Madagascar font face à de sérieuses menaces. La destruction de leur habitat, les incendies fréquents, la sécheresse, l'exploitation forestière et la collecte illicite constituent des dangers majeurs pour ces plantes. Environ 76 % des espèces d'orchidées évaluées sont aujourd'hui en danger, mettant en évidence l'urgence des efforts de conservation. « Les problèmes liés au changement climatique sont d'une telle importance qu'on ne peut les affronter tout en étant seul. Madagascar perd 100.000 hectares de forêts chaque année. Au cours des cinquante dernières années, nous avons perdu 44 % de nos couvertures forestières », a indiqué le ministre.

 

Nikki Razaf

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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